Pour le défi que je me suis lancé sur ce blog, je souhaite favoriser le test d’huiles essentielles venant directement de petits producteurs. Mais pourquoi donc ? Je vais vous expliquer que cela n’a rien d’une lubie ou d’un acte alter-mondialiste militant… c’est un peu plus complexe que ça. Et parfaitement rationnel, même si en pratique, ça va être assez compliqué, mais ça c’est une autre histoire.

 1. Savoir d’où viennent les plantes

 

Il est difficile de savoir d’où sont originaires les plantes qui ont été distillées sur les sites des grandes marques. Dans le meilleur des cas, figurent des indications assez vagues comme « France » ou encore mieux « Maroc ou Bulgarie » (euh… ils savent pas où ils se fournissent où quoi ?). Or, on sait que les propriétés d’une huile essentielle, comme un grand vin, sont liées à son terroir. Une plante qui va pousser en altitude, par exemple, ne donnera pas à l’huile essentielle les mêmes propriétés qu’une plante qui va grandir en plaine, en raison du climat mais aussi d’un tas d’autres facteurs. Encore plus vrai d’une région à l’autre. D’un pays à l’autre ! Et c’est un fait avéré. Les analyses chimiques montrent effectivement que la composition est différente, les concentrations des principes actifs ne sont pas les mêmes.

Donc acheter une huile essentielle sans connaître précisément son origine, c’est un peu comme acheter une bouteille de vin de table et espérer retrouver les arômes d’un grand cru : c’est bien du raisin, ça a bien été mis en fût, c’est bien français, mais… c’est pas pareil.

 

2. Savoir comment les plantes sont cultivées

Le savoir-faire justement. Dans quelles conditions ces plantes sont-elles cultivées (ou cueillies selon les cas). L’agriculteur a-t-il une démarche bio, responsable ? Ou arrose-t-il généreusement ses plantes avec des insecticides, herbicides et autres produits phyopharmaceutiques ? Vous allez me dire, il y a les labels pour s’assurer de tout ça. Notamment le label AB (Agriculture Bio). Oui mais voilà, loin des yeux, loin du cœur, comment un laboratoire peut-il s’assurer que la production qu’il achète à l’étranger a bien été cultivée selon son cahier des charges ? Les fournisseurs (agriculteurs) sont parfois obligés, pour ne pas perdre l’intégralité de leur production et se retrouver sur la paille, d’appliquer ici ou là un petit traitement : qui le saura ?

Le label assure un minimum de garantie mais ne fait pas tout. Et parfois, les petits producteurs ne sont pas labellisés bio tout simplement parce que la démarche est très coûteuse, alors qu’en réalité ils s’interdisent d’utiliser des produits chimiques. Rien ne peut donc remplacer le dialogue direct avec un producteur-distillateur.

 

3. Savoir comment les plantes sont transformées

Dans la suite logique du savoir-faire en matière de pratiques culturales, il y a le savoir-faire du distillateur et son équipement. Toutes les méthodes de distillation ne se valent pas, je ne vais pas ici rentrer dans des détails trop techniques, mais il faut notamment savoir que certaines pratiques visant à augmenter le rendement, pour extraire davantage d’huile essentielle de la même quantité de plante, nuisent à la qualité du produit final. Seul le petit producteur peut vous renseigner sur ses pratiques, et vous montrer comment il procède. Il faut savoir que la plupart organisent de mai à septembre, moment de l’année où il y a le plus d’activité, des visites de leur exploitation et il est possible d’assister à la distillation. Soyez curieux !

 Distilation_SantalPhoto: remi.mahel, Distillation du bois de Santal en Egypte

4. Favoriser les circuits courts : une autre notion de l’économie

Tout simplement, acheter directement ses huiles à un petit producteur permet de favoriser ces fameux circuits courts, qui permettent au consommateur final et au producteur d’être directement en contact, sans intermédiaire. L’intérêt, outre une meilleure connaissance du produit et une confiance du côté du consommateur, est d’éviter aux agriculteurs d’avoir à passer par des circuits plus traditionnels. Dans ces circuits, ils vont subir la pression des commerciaux pour rogner sur les prix de vente, vont être soumis à des cahiers des charges exigeants et fantaisistes même parfois, mettant en péril leur activité et sa rentabilité. Ils vont devoir répondre à des demandes en termes de quantités à produire, parfois au détriment de la qualité. En vendant directement, ils peuvent s’assurer un revenu décent en maintenant un bon niveau de qualité. On appelle aussi ça le commerce équitable.

 

5. Favoriser l’emploi local

Évidemment, ce qui s’ensuit, c’est le maintien d’emplois locaux, puisque par essence, ce sont des activités non délocalisables, liées à la terre.

 

6. Le coût : une meilleure qualité pour le même prix

Et puis, conséquence également du point 4, il est souvent possible, pour un prix moindre ou équivalent, d’avoir un produit de bien meilleure qualité.

 

7. Choisir à l’odeur, peut-être le plus important

Enfin, et c’est peut-être un des critères les plus importants (et la boucle est bouclée avec le premier point), acheter à la ferme ou sur le marché auprès de producteurs de votre région vous permet le plus souvent de sentir les huiles essentielles avant de les acheter. Et ça, c’est primordial. Je continue mon analogie avec le vin : ça ne viendrait pas à l’idée d’un amateur de bon vin d’acheter une caisse ou plus sans avoir goûté le produit, ni connaître le producteur.

Avec les huiles, c’est encore plus important. Je reviendrai sur ce point par la suite, mais sachez que selon les personnes, et selon le moment, une huile essentielle peut être plus ou moins appréciée. Simplement, il faut faire confiance à son odorat : une huile essentielle dont l’odeur vous plaît, est agréable, non irritante au nez… est une huile essentielle qui va vous convenir. Par la suite vous pourrez même identifier, peut-être, que vous aimez l’huile essentielle de la lavande qui a poussé près de la mer, et pas des autres. De la menthe qui a poussé dans telle région. Ou du thym qui a poussé en altitude mais pas en plaine. Et ainsi, vous pourrez vous procurer ce qui vous convient sans avoir à « renifler ». Pour peu que l’information soit disponible… et je vous renvoie donc au point 1.

 choix-huile-essentielle-odeurPhoto: Joe Penniston

Après toutes ces explications, et étant donné la nature du défi que je me suis lancé (50 huiles essentielles en 50 semaines !), vous aurez compris que je ne souhaite pas tester sur moi tout et n’importe quoi. Le choix des petits producteurs est un choix du coeur, mais surtout un choix de sécurité, de qualité et de transparence. Bref, le meilleur choix pour ma santé ! (Et l’environnement. Et l’économie.)

 

Mais comme je vais vous le raconter dans un très prochain article, mes premières prospections en Martinique où j’habite ne vont pas me permettre de faire ce choix à 100%, malheureusement, si je veux donner le top départ de mon défi rapidement (et j’ai hâte !).

Et vous qu’en pensez-vous? Etes-vous plutôt grande marque ou petit producteur? Dites-le dans les commentaires!

    35 replies to "7 raisons d’acheter ses huiles essentielles auprès de petits producteurs"

    • Jean-Luc

      Où et comment acheter de bonnes Huiles Essentielles ?
      Vous pouvez vous procurer des Huiles Essentielles dans un grand nombre de pharmacies et de magasins diététiques. Attention : toutes ne sont pas équivalentes en qualité, loin s’en faut. La majeure partie des Huiles Essentielles actuellement disponibles sur le marché ne sont pas qualitatives : elles sont soit coupées avec d’autres substances, soit rectifiées, déterpénées, adultérées, soit encore en partie synthétiques, et la plupart du temps insuffisamment définies. L’utilisateur se retrouve donc avec un produit très aléatoire n’offrant aucune garantie quant à son origine et à ses potentialités thérapeutiques. C’est pour cette raison qu’il est important de vous procurer des Huiles Essentielles botaniquement et biochimiquement définies (H.E.B.B.D.). La mention H.E.B.B.D. sur un flacon d’Huile Essentielle constitue votre assurance qualité.
      Une Huile Essentielle H.E.B.B.D. définit trois critères fondamentaux sur l’origine et la nature exacte des Huiles Essentielles :
      – L’espèce botanique exacte, en latin pour éviter les confusions.
      – L’organe producteur (feuilles, fleurs, etc.).
      – Ia spécificité biochimique, variable selon l’époque et le lieu de récolte.

      1. L’espèce botanique exacte
      Le flacon d’Huile Essentielle que vous achetez doit tout d’abord mentionner l’espèce botanique exacte de la plante distillée, sous son nom latin, selon la nomenclature internationale, pour éviter l’imprécision fréquente des appellations populaires ainsi que le nom du genre et le qualificatif de la variété. Le terme Lavande, par exemple, est insuffisant car il y a plusieurs espèces de Lavande dont on extrait des Huiles Essentielles différentes.
      Le nom complet se compose donc:
      – du genre. Ex : Lavandula
      – d’une épithète qualificative. Ex : vera, spica, hybrida …
      – et parfois de la variété ou autre, si elle existe. Ex : var. fragrans, clone abrialis, etc.
      On obtient ainsi l’espèce botanique exacte: Lavandula vera (en français: Lavande vraie), Lavandula hybrida clone abrialis (en français: Lavandin), etc.
      L’Eucalyptus, autre exemple, comprend plusieurs centaines d’espèces et de variétés qui ne sont d’ailleurs pas toutes aromatiques. Les diverses Huiles Essentielles d’Eucalyptus présentent de grandes différences de composition et donc d’action thérapeutique. Acheter une Huile Essentielle d’Eucalyptus sans autre précision est donc aussi aléatoire et dangereux que de préparer une omelette aux champignons sans les connaître !

      2. L’organe producteur (o.p.)
      L’étiquette doit également mentionner l’organe producteur (o.p.) car si certaines espèces sont distillées en « plante entière» comme la Menthe poivrée (Mentha piperita) ou le Romarin (Rosmarinus officinalis), d’autres produisent plusieurs Huiles Essentielles différentes selon l’organe distillé. L’Oranger amer par exemple, Citrus aurantium var. amara, fournit deux Huiles Essentielles, l’une à partir de ses feuilles (petit Grain Bigarade) et l’autre, plus rare et plus finement parfumée, à partir de ses fleurs (Néroli Bigarade), ainsi qu’une essence extraite de l’écorce des zestes de ses fruits. Ces trois substances aromatiques sont très différentes quant à leur composition, leur parfum, leurs propriétés thérapeutiques … et leur prix !

      3. La spécificité biochimique (s.b.)
      On sait aujourd’hui qu’en fonction du pays, du sol, du climat, de l’altitude, etc., une même plante élabore des essences différentes aux propriétés bien déterminées.
      On appelle spécificité biochimique la molécule aromatique dont la variation de concentration induite par le biotope est révélatrice des propriétés thérapeutiques de l’Huile Essentielle considérée. Ce n’est pas obligatoirement le composant majoritaire de l’Huile Essentielle.
      Prenons l’exemple familier du Romarin : selon qu’il est récolté au Maroc, en Provence ou en Corse, il produit trois Huiles Essentielles aux propriétés très différentes. Celui du Maroc a une proportion plus élevée d’oxydes (1,8 cinéole, appelé aussi eucalyptol), d’où une action remarquable au niveau bronchopulmonaire ; celui de Provence est riche en camphre (20-30%) et possède des propriétés intéressantes au niveau cardiaque. En Corse deux molécules, l’acétate de bornyle et la verbénone, sont valorisées, cette variété agissant plus particulièrement au niveau hépatique et digestif.
      L’étiquette doit donc préciser selon les cas :
      Rosmarinus officinalis s.b. 1,8 cinéole,
      Rosmarinus officinalis s.b. camphre,
      Rosmarinus officinalis s.b. acétate de bornyle, verbénone.
      Cette précision est fondamentale car si l’essence de Romarin est réputée pour son action sur le foie et la vésicule biliaire, c’est surtout vrai pour la spécificité à acétate de bornyle, verbénone, tandis que celle à camphre peut au contraire être toxique pour le foie ! Celui qui achète une Huile Essentielle sans spécificité biochimique risque alors d’obtenir des effets inverses à ceux désirés et serait tenté de conclure que l’aromathérapie est inefficace, voire dangereuse.
      Exigez désormais une Huile Essentielle botaniquement et biochimiquement définie (H.E.B.B.D.) avec la précision des critères qualitatifs mentionnés ci-dessus; vous aurez ainsi l’assurance de l’origine, de la composition et du contrôle de vos produits ainsi qu’une garantie d’efficacité sans effets secondaires inattendus.

      (Aromathérapie pratique et familiale – Connaître l’essentiel dur le massage aromatique (pp. 5 à 7) du Dr Philippe Goëb est un médecin spécialiste en thérapeutiques naturelles : phytothérapie, aromathérapie, homéopathie, acupuncture).

      Cela étant dit, je me pose quand même la question sur le bisness qui tourne autour des Huiles Essentielles et sa production en masse. Essayons de ne pas se laisser envahir par l’industrie pharmaceutique ?!

      Aussi, je rejoins sur le fait d’acheter ses huiles essentielles auprès de petits producteurs, non seulement pour « 5. Favoriser l’emploi local », et pour « 6. Le coût : une meilleure qualité pour le même prix » retenu dans cet excellent article.

    • KOUSSE

      Bonjour
      Surtout merci pour vos articles très intéressants. Auriez-vous une liste de producteurs à nous recommander? à défaut une liste de sites en ligne que vous nous recommanderiez?
      Cordialement

    • Tamno

      Bonjour Cécile.
      L’expérience a toujours montré que les petits producteurs sont les plus honnêtes. Ils sont avec nous et le souci du bien-être depasse l’appât du gain.
      Merci pour le grand abattu dans l’annuaire, même si je ne vois pas de producteurs de mon pays la Cameroun. Et donc je saigne pour me ravitailler

      • Cécile MAHE

        Merci pour ce témoignage Madeleine, alors petit producteur, je ne pense pas, mais j’avais trouvé un laboratoire local, phytorica, à voir sur place comment ils s’approvisionnent! [email protected]/ 33-42-64-57

    • Brigitte Hervé

      Bonjour Cécile,
      je ne reçois plus aucune info de vous, plus rien, depuis quelques mois. Je ne comprends pas pourquoi. Y a t-il un problème ou une raison particulière ?
      Merci de me répondre !
      [email protected]

    • 7 raisons d’acheter ses HE auprès de petits producteurs - Bioargane.com

      […] source: Plante Essentielle […]

    • 7 raisons d’acheter ses huiles essentielles auprès de petits producteurs – Bioargane.com

      […] source: Plante Essentielle […]

    • DOMINIQUE LESAGE

      Bonjour,

      Merci infiniment pour votre réponse et la vidéo que je viens de voir, c’est super et il y a de quoi se poser des questions d’où viennent les huiles essentielles, par contre je n’ai pas reçu vos fiches et j’ai regardé dans mes spams.
      Encore merci pour ces informations précieuses et je vais regarder sur les petits producteurs, amicalement, Dominique

      • Plante Essentielle

        Bonjour Dominique,

        Pour reçevoir vos fiches, refaites la demande ici, nous vous les enverrons : https://plante-essentielle.com/contact/

        Bonne journée

    • Sophette

      Bonjour,
      J’apprécie chacune des raisons qui nous ferons préférer les HE des petits producteurs mais quand est-il de l’analyse chimique de l’huile ?
      Tous le font-ils ?
      Chaque huile même issue d’une même plante peut avoir des propriétés (très) différentes.
      Je ne peux pas me soigner sans connaître ce qu’ il y a dans mon flacon.
      D’où l’intérêt des huiles de pharmacie où la composition est indiquée.
      Si le petit producteur le fait également, c’est idéal !

      • Cécile MAHE

        Bonjour Sophette, tout à fait, c’est le plus souvent le cas 🙂

      • Andrea

        Je suis productrice depuis peu et je confirme que nous sommes obligés de faire analyser toutes nos huiles pour marquer leur compositions pour porter la mention (Bio.Fr et S.I.M.P.L.E.S) dans le cas inverse ce ne sont pas des huiles chémotipés et on ne les conseillera surtout pas dans un but médicinales … Juste en diffusion, et encore…

        • Virot Geneviève

          Est-ce qu’il y a des producteurs H E Bio dans la Nièvre ? Si oui s’il vous me plaît me dire où aller ? Merci à vous .

    • PRAT

      Je suis tout à fait d’accord pour l’achat de L’HE chez les petits producteurs, surtout dans mon pays Madagascar. Et dont je souhaiterai dans l’avenir realiser mon projet pour la vente de HE de RAVINTSARA et SARO dit MANDRAVASAROTRA.
      Merci beaucoup Cécile pour ses informations que vous partager.

    • ANDRIA LALA

      Bjr,Cécile, oui c’est bien vrai car il mieux vaut aller faire ses approvisionnements en matières premières directement auprès des petits producteurs et que socialement on apporte un soutien à leurs travaux.Merci

    • Michel

      Bonjour Cecile,

      Article très intéressante, cependant, j’ai une petite question, comment trouver des producteurs source, je m’explique, je ne produit pas mais j’aimerais créer ma propre marque avec des produits que je dénicherais dans les 4 coins du monde, est ce possible ?

      • Cécile MAHE

        Bonjour Michel, j’i commencé à les recenser dans un annuaire, onglet shopping tout en haut du blog. Il faut prendre contact en direct au cas par cas je pense.

    • Baele

      Merci Cécile pour toutes ces informations détaillées que vous distillez. C’est un vrai plaisir que de vous lire.
      Personnellement, je fais confiance depuis des années à Aroma-Zone basé en Provence. Tout est très bien expliqué : origine, composition, utilisation, association, etc…Au niveau rapport qualité/prix, ils sont imbattables.Au plaisir de vous relire.

      • Cécile MAHE

        J’imagine du coup ne pas vous avoir convaincu de l’intérêt d’acheter local et aux agriculteurs de votre région 🙁

      • Jean-François

        Aroma-Zone est connu pour l’origine douteuse des huiles qu’ils commercialisent, ce qui induit davantage de CO2 étant donné la provenance lointaine, voire… très lointaine

    • Miss Domi

      Pour information : « De Saint Hilaire » à Saint Hilaire en France 43390. C’est une distillerie. Cette marque m’inspire confiance, je m’oriente de plus en plus vers leurs produits.
      http://www.de-sainthilaire.com/fr/

      La distillerie De Saint-Hilaire
      Située au coeur de l’Auvergne, à 700 mètres d’altitude, elle produit depuis plus de 25 ans des huiles essentielles issues de plantes biologiques cultivées par des producteurs locaux ou de plantes sauvages cueillies dans la région.

      Quelqu’un d’autre que moi connait et à un avis ?

      • Florence

        Bonjour,
        Je connais très bien la distillerie de Saint-Hilaire …puisque j’y travaille 🙂
        Environ 25 à 30% des huiles essentielles que nous commercialisons sont distillées sur place à partir de plantes cueillies ou cultivées par des partenaires locaux: lavande, camomille, estragon, thym, millepertuis, résineux, menthe… Nous avons également 8 hectares de terre que nous cultivons nous-mêmes. Pour les HE que nous achetons car la plante ne peut pas pousser dans nos régions (Ravintsara par ex) nous effectuons systématiquement des analyses que nous tenons à disposition de nos clients.
        La distillerie se visite toute l’année et nous fabriquons également toute notre gamme cosmétique dans notre laboratoire intégré ainsi que la gamme de gemmothérapie
        Cordialement

        • Cécile MAHE

          Bonjour Florence, un grand merci pour ces précisions!

    • Quelle marque d'huile essentielle choisir?

      […] Pour aller + loin: 7 raisons d’acheter ses huiles essentielles auprès des petits producteurs Huiles essentielles: la recherche de petits producteurs commencent à porter ses fruits (les tout […]

    • cecile

      Bonjour,
      Comment faire si on habite pas prêt de petits producteurs?
      Où les trouvera?
      Je passe par les magasins bio type bionmonde, qui se disent équitables.
      Sinon par slow-cosmétique.col.
      Quelle est la meilleure solution?
      Cécile

      • Cécile MAHE

        La meilleure solution est celle qui te convient 😉 Pour ma part, j’utilise les services des deux boutiques que je présente dans l’annuaire du blog et qui regroupent pas mal de producteurs, sinon, au cas par cas, je commande par correspondance (ça fait un peu vieillot d’envoyer un chèque par la poste à l’heure des grandes plateformes e-commerce, mais ça fonctionne très bien; et de toute façon, beaucoup de producteurs qui ont un site internet proposent des paiements en ligne, pas tous, mais de plus en plus). Sinon, on trouve les petits producteurs sur les marchés, foire bio en région, salon de santé bien-être, produits agricoles aussi…

        • cecile

          Merci pour ta réponse claire et concise.
          Bravo encore pour ton site, qui est devenu ma bible!
          Je me suis permise de faire un petit article de ^présentation sur mon blog.
          Cécile

          • Cécile MAHE

            Merci! Il est super 🙂 (j’en rougirai, d’ailleurs)

    • CélineS

      Bonsoir Cécile, comme Cat, j’ai testé aussi différentes marques ( je ne sais pas si je peux les citer ou non ? ). Tout ce que je peux dire qu’elles ai le label Bio ou non, celles que j’ai utilisées ne m’ont jamais causées de soucis. Il est vrai qu’il est délicat de savoir sans tester en laboratoire si l’huile est vraiment pure ou mélangée avec des éléments de synthèses. J’avais vu un reportage où ils analysaient différentes marques et ils ont eu la mauvaise surprise de découvrir qu’une marque trompé le consommateur en faisant passé de la cannelle de chine pour celle du sri lanka,la cannelle de ceylan. Et que une grande marque connue en France avaient des huiles essentielles pauvres en molécules actives.

      Voici le lien du reportage : http://www.rts.ch/emissions/abe/2336800-huiles-essentielles-ne-mettez-pas-votre-sante-en-danger.html

      • Cécile MAHE

        Bonjour Céline, si tu connais des petits producteurs à ajouter à l’annuaire, tu peux laisser un commentaire dans l’onglet annuaire. Par contre, je ne souhaite pas mettre en avant les laboratoires qui n’ont pas tous des pratiques très recommandables… j’en ai d’ailleurs appris une bien bonne lors de mon voyage à Madagascar! J’en parlerai dans un futur article je pense, mais ça m’a confirmé dans mon choix de faire confiance aux petits producteurs: voir les pratiques, où poussent les plantes, comment elles sont distillées… pour moi c’est la vraie garantie de la qualité avec l’odeur, bien plus qu’une analyse chimique…. Merci pour le lien je vais aller regarder ça!

        • CélineS

          Je connais plutôt des revendeurs qui se fournissent chez les petits producteurs. J’ai hâte de te lire sur ce que tu as vu à Madagascar. Oui je suis d’accord avec toi sur le fait d’acheter directement chez le producteur et c’est chouette que tu es créer un annuaire pour cela car l’info n’est pas toujours facile à trouver.

    • Comment lire l'étiquette d'une huile essentielle?

      […] lié à la provenance, chacun poussant dans des régions données. Je vous ai parlé déjà des terroirs et de leur impact sur les huiles essentielles ? C’est comme le vin. Les cépages comme le Cabernet Sauvignon donnent un vin bien […]

    • Cat

      Bonne chance pour ton défi ! Pour ma part, j’utilise toutes les marques pour me soigner mais avant tout bio car c’est mon critère principal et si je peux faire travailler les petites entreprises, je le fais! . Le prix peut être rédhibitoire et quand je parle des huiles essentielles dans mon blog, je conseille le bio et je comprends que certaines personnes hésitent avant d’investir dans certaines marques … Merci pour ton article.

      • Cécile

        Merci Catherine! Contente de te retrouver ici suite à ma petite visite sur ton super blog.

        Oui, c’est vrai que le prix est souvent opposé comme frein. Malheureusement, quand on sait comment sont fabriqués ces produits, on ne peut que comprendre que ces quelques millilitres, au vu de la quantité de plantes nécessaires, ont forcément un coût. Mais, l’achat en direct permet d’avoir souvent un produit de très grande qualité à un prix défiant toute concurrence. Et… pour moi les certifications ne garantissent pas tout. C’est un critère, mais pas le seul. Bref, je creuse la question, je creuse et j’en reparlerai 🙂

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