Ou plutôt 3 informations que vous devez lire absolument, qu’il vous faut aller chercher, à la loupe s’il le faut ! Elle n’est pas bien grande vu la taille du flacon, et pourtant, chacun le sait, ce n’est pas la taille qui compte. Et sur cette minuscule étiquette- normalement- se cachent toutes les infos dont vous avez besoin pour utiliser cette merveille en toute sécurité. Petite visite guidée de ces 10 centimètres carré en 3 points.
Le nom de la plante EN LATIN
Oui parce qu’en réalité, elle pourrait tout aussi bien s’appeler « Nénette » ou « Gilbert », ça ne nous dirait pas beaucoup plus ce qu’il y a dedans. Donc il nous faut son doux nom en latin. Pourquoi ? Parce que c’est le seul, l’unique qui permet d’être bien sûr qu’on parle de la même chose. Une plante a un nom latin (bon, c’est vrai, parfois plusieurs, mais ils lui sont propres à elle seule) et une multitude de noms dits populaires, communs, vernaculaires… Ici « Rose » va désigner une variété de Géranium et là un thé va évoquer le p’tit plaisir de 17 h avec cheese cake ou un arbre des bush australiens. Comment voulez-vous qu’on s’y retrouve ? Et puis, imaginons que vous achetiez votre huile essentielle sur un site anglophone ? Il vous faut le nom latin. Aaaah la beauté d’un nom qui transcende les frontières…
La partie de la plante distillée
Ah ben oui, parce qu’en fonction, ça ne va pas être tout à fait la même huile essentielle. Ni les mêmes propriétés, ni rien à voir du tout en fait, y compris au niveau du prix. Pour l’oranger amer par exemple, on peut distiller le zeste, les fleurs ou les feuilles. Bon, ils sont sympas, ils ont choisi un nom différent en français pour aider : orange amer, néroli, petit-grain. Oups, j’allais oublié… Ginette, c’est en fait Citrus aurantium qui peut selon la partie distillée être ou pas photosensibilisante… intéressant, non?
Le chémotype (noté ct.)
L’exemple le plus simple c’est le romarin (Rosmarinus officinalis). Il y a trois chémotypes différents. C’est à dire trois « profils » de romarin qui vont donner des huiles essentielles très différentes dans leur composition et donc leur emploi. Le romarin à camphre, à cinéole ou à verbénone n’ont pas les mêmes effets. C’est d’ailleurs très lié à la provenance, chacun poussant dans des régions données. Je vous ai parlé déjà des terroirs et de leur impact sur les huiles essentielles ? C’est comme le vin. Les cépages comme le Cabernet Sauvignon donnent un vin bien différent qu’ils poussent à Bordeaux, en Argentine ou en Afrique du Sud… et pourtant c’est le même raisin !
Quand la composition est indiquée (les constituants majoritaires, du moins, vu qu’il y a plus de 200 composés dans une huile essentielle), c’est encore mieux !
Rhoo mais elle a même pas parlé des labels… et t’as vu elle a totalement oublié de parler de la date de péremption. Pfff c’est pas sérieux quand même pour un blog qui se vante d’apprendre à utiliser les huiles essentielles sans danger !
Non, je n’en parle pas, car selon moi, ce ne sont pas ces infos là, même si elles figurent sur l’étiquette qui vont permettre d’utiliser l’huile essentielle dans de bonnes conditions. Évidemment, j’aurais pu évoquer le label bio ou celui du syndicat des Simples. Certains auraient alors renchéri sur Cosmébio et Nature et Progrès. D’autres auraient mis en avant le sacro-saint 100 % pures et naturelles, seul et ultime rempart contre la traîtrise d’une huile falsifiée, diluée… mais je crois que ça mérite largement un article entier. J’ai mon opinion sur la question, mais mes tests vont sûrement me permettre de creuser tout ça alors…
Rendez-vous sur le #defi50 dès lundi! Avez-vous pensé à vous abonner (oui, oui, c’est le gros formulaire vert tout moche)? ======>
14 replies to "Comment lire l’étiquette d’une huile essentielle ? 3 trucs à regarder"
Merci beaucoup pour cet article très complet sur les huiles essentielles
Bonjour,
Je me suis fournir en pharmacie avec des H.E. marque Aromaya. Et je viens de m’apercevoir que nulle part n’apparaît la mention « HECT ». Que penser de cette absence ? Dois je me méfier de ces H.E. ?
L’eur site est en cours de construction, je n’ai donc pas pu approfondir ces questionnements. C
Avez vous plus d’éléments sur cette marque et nous en faire profiter ?
Merci par avance.
Merci pour la clarté, en trois points essentiels, pour acheter les huiles du même nom (essentielles bien sûr). A demain pour le Défi J18.
Michel
🙂 Merci Michel
bonjour , et merci de toutes infos
très bien fait , simple et super , je ne visionne pas les video , trop chiant et pa le temps , dommage aujourd hui tout et video c est la barbe , je me désabonne de bcp de chose a cause des videos et souvent on fait un espace perso , quel bêtise car derriere on ne gère pas
merci , continue c est super , je donne ton site a tous mes stagiaires
domi
Merci Domi 🙂 Il en faut pour tous les goûts, le texte se lit plus vite, mais les vidéos s’écoutent en voiture par ex…
Bonjour, j’ai bien compris qu’il est difficile de trouver de bonnes huiles essentielles sur le marché et qu’en vrai apparemment il faut les essayer. Quand on a trouvé celle qui nous fait du bien on la garde 🙂 ?? Mais admettons qu’on habite dans une région rurale, qu’on ait du temps et beaucoup de passion pour les plantes. Et u’on se dise, bin puisque c’est tous des menteurs et des arnaqueurs, je vais mes huiles à moi et là c’est sûr qu’elles seront pures, bon. Mais est-ce qu’elles seront tout aussi bonnes pour moi ?? Je veux dire, est-ce qu’elles auront un bon pouvoir thérapeutique selon vous ? Moi je vis en Abitibi au Québec, il y a beaucoup de métaux lourds dans le sol naturellement. Est-ce que les huiles que je vais produire seront un peu toxiques ?? Et est-ce que je peux me tromper dans la « recette » et faire des huiles dangereuses ??
J’en ai marre de ne pas être capable de trouver un bon fournisseur. JE crois beaucoup au pouvoir des huiles et je suis de plus en plus découragée devant l’immensité des revendeurs, des labos, des labels, des ci des ça et la vendeuse Do Terra qui dit que New Directions c’est de la grosse daube et Do terra raconte n’importe quoi sur la façon d’utiliser les huiles, et New Directions dit qu’il ne faut pas ingérer leurs huiles essentielles, et moi au milieu de tout ça j’aimerais avoir de bons produits. En passant si vous connaissez des producteurs ou revendeurs honnêtes ua Québec, faites-moi signe svp !
À Taschereau, la SADC de l’Abitibi-Ouest a monté une distillerie qui fait du sapin baumier, de l’épinette noire et du pin gris.
Merci beaucoup
Bonjour Cécile
Que conseilleriez vous pour un staphylocoque chez un enfant de 9 ans
Merci d’avance
Bonjour Cécile Mahé,
C’est un plaisir de vous lire tt les matins. Votre fiche sur les calculs pour réaliser entre autre une composition de synergie d’HE pour ma belle fille ( Camomille romaine, Basilic grand vert et lavande fine) m’a beaucoup aidé!!!
Ensuite, qq HE sont utilisables à même la peau, Lavande, camomille, mais pour les enfants, on peut lire des recommandations bien différentes, comment s’orienter?
Par contre, bien que m’étant inscrite à plusieurs reprises, les fiches sur les HE proposées à chaque fois ne sont pas arrivées sur mon mail. Il me semble que j’e les avais déjà téléchargées, mais j’ai changé d’ordinateur, en tt cas je ne les retrouve pas! Puis je vous les re demander?
Merci pour votre travail de « diffusion » en qq sorte des HE et de leur usage!
Susanne.
Bonjour Susanne, envoyez-moi un mail sur [email protected] pour que je vous renvoie le lien! Merci pour votre retour 🙂
La provenance aussi !
[…] le thym vulgaire. « linalol » est le chémotype. J’en ai déjà un peu parlé ici : chémotype des huiles essentielles. Et c’est très important, car pour deux thymus vulgaris qui semblent identiques, vous pouvez […]
de mon côté j’utilise les huiles essentielles pour faire quelques plats pour mes clients
a bon dosage bien sur
http://www.traiteurmarseille.org/
Une petite idée de recette à partager du coup? Ce serait bien intéressant d’avoir une idée à tester pour mon défi50!