Il s’agit de Hylocereus undatus, un cactus grimpant qui donne un fruit délicieux, le pitaya ou fruit du dragon. Il mesure de 6 à 12 mètres de haut. Son fruit mesure une quinzaine de centimètres et pèse environ 350 grammes. Il pousse au sol ou grimpe sur les arbres grâce à des racines aériennes. Il ne fleurit que la nuit. Pour l’instant, au vu de la taille de mes petites pousses de pitayas, on a du mal à les imaginer en cactus géant, mais patience !
Origine
On aurait tendance à croire que ces fruits nous viennent d’Asie, car ce sont de grands exportateurs, mais en réalité il est natif d’Amérique du Sud. C’est ce qui me fait croire que je peux les faire pousser en Martinique, même si a priori, il est plutôt originaire de zones plus désertiques. Il tient son nom de « pitaya » de l’indien Taïno, « fruit écailleux ». Si ils sont arrivés au Viêtnam, c’est parce que les colons français les y ont importés au début du XIX° siècle, où ils ont d’abord été réservés à la famille royale avant de devenir un produit d’exportation.
Le goût ?
La pulpe a la même consistance que celle du kiwi avec des petites graines. D’ailleurs le goût s’en approche, en beaucoup plus fin et peut-être avec une pointe de melon. On le mange coupé en deux, à la cuillère.
Propriétés pour la santé
Le pitaya est peu calorique (100g de fruit ne contiennent que 50 calories) et riche en vitamine C, en fibres, minéraux et antioxydants. Il a également des propriétés médicinales intéressantes, notamment en termes de prévention des pertes de mémoire, pour le contrôle de la concentration de glucose dans le sang (diabètes), et des propriétés antioxydantes.
La médecine traditionnelle des Indiens d’Amérique centrale attribue au pitaya d’étonnantes vertus digestives. En effet, la graisse naturelle que contiennent les graines lui donne un effet laxatif.
Et pour finir, voilà à quoi ressembleront mes bébés pitayas dans quelques années (miam, j’ai hâte!):