Emerveillé par la dextérité de la chimiste, vous suivez ses gestes précis et réalisez que les premiers chimistes de l’Histoire étaient en réalité des premièr.es chimistes, des femmes. Une immense gratitude vous envahit à l’idée qu’elles sont à l’origine des premières distillations.
Au-dehors, le jardin semble encore un peu plus vivant, un peu plus vert, un peu plus parfait. Hommes et animaux se côtoient. La nourriture est en abondance… cet endroit respire la paix et l’harmonie. Comme vous aimeriez éprouver ce sentiment au quotidien. Cet état de calme, d’intense satisfaction et de joie profonde, sans raison, seulement le bonheur d’être, de respirer, d’être une partie de ce tout grandiose et de vous y sentir à votre place…
Tapputi pose sa main sur votre bras dans un geste apaisant qui enlève instantanément la boule qui commençait à se former dans votre gorge à l’idée de perdre ce paradis. Cette amertume qui vous gagnait au vu de toute cette félicité inaccessible s’évanouit. Vous revenez au souffle du moment présent, dans un soupir, vous faites à nouveau partie de ce paysage. Elle vous tend une tablette de pierre gravée. Malheureusement, cette langue, vous ne la connaissez pas! Et cette femme qui reste muette comme une carpe malgré son doux sourire…
Vous cherchez dans votre esprit ce Thot omniscient qui savait si bien ramener sa science jusqu’ici, mais sans succès: il est aux abonnés absents. Bref, vous voilà à nouveau seul face à cette énigme:
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