Après une bonne demi heure passée à reprendre vos esprits et à jeter des coups d’œils accusateurs à la serviette en papier, vous vous engagez enfin dans les couloirs frais en pierre brute du monastère interdit au public. Vous vous faites le plus discret possible, adoptant des positions faisant davantage penser à une danse des canards qu’à un agent aguerri des services secrets, mais ça fonctionne. Ca fonctionne surtout parce que vous n’avez croisé personne, mais saluons l’effort.
Vous parvenez à la fameuse chapelle indiquée par ce Ilan Fulcel. Le nom vous dit quelque choses… bah ! Vous ne fréquentez pas de jardinier.
Un vitrail visiblement plus récent retient votre attention. A côté, impossible d’ouvrir une porte sécurisée avec un digicode. *%%¨# ! C’est moderne pour une bâtisse du XIème siècle ! Oups, aussitôt vous vous excusez pour votre grossièreté dans ce lieu saint, craignant la réprimande divine. On ne sait jamais. Restons prudent jusqu’au bout !
Voyons, voir, quelque chose est inscrit sur le vitrail, et ce n’est pas du latin:
« 2.11. Le dernier mot de Mathieu »
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Parole d’évangile…