Après ces explications, vous vous sentez un peu découragé: finalement, ça ne sert pas à grand choses ces analyses chimiques.

Mais voilà que la chimiste reprend.

Grâce à la chimie, on a pu identifier les molécules responsables de telles ou telles propriétés. Ainsi, quand on analyse de nouvelles huiles essentielles, comme celles du Nouveau Monde, il est possible d’en déduire, en partie, sa valeur thérapeutique.

Vous commencez à être habitué et vous sautez sur la perche tendue par cette passionnée: « en partie? »

Oui, en partie, car même si la science avance, elle n’est pas toute puissante et des mystères demeurent. Ainsi, on sait depuis longtemps qu’une huile  essentielle est un assemblage complexe de pleins de molécules qui agissent sûrement de concert ou interagissent entre elles et avec notre organisme. On parle de totum, où la totalité a une action supérieure à la somme de celle de ses parties. C’est d’ailleurs cet effet que l’on recherche quand on crée des synergies en aromathérapie. Mais c’est un autre sujet.

Vous jetez un oeil aux résultats de chromatographie: impossible de mémoriser autant de noms de molécules barbares! Ce n’est pas humain.

Comme si elle avait lu dans vos pensées le Dr Tapputi commence à expliquer qu’il existe des regroupements quand un énorme fracas retentit. Visiblement, le laborantin a décidé de déménager le labo. Ses bras débordent de matériel, et de rouleaux de papier à paperboard. Tout sourire, il vous lance au passage: « la réponse est evidente! » avant de poursuivre son chemin, titubant sous la masse des objets à mettre au rebus.

Vous attendez que la jeune femme reprenne son exposé, mais elle semble perdue dans des calculs sans fins sur le tableau noir qui  a été mis au jour par les agencements du jeune scientifique. Comme si elle venait de retrouver une piste de travail importante… mais quoi?

Question J5

Indice

On vous a déjà donné la réponse…