Que se passe-t-il sur Plante-Essentielle? Où j’en suis actuellement ? Qu’est-ce qui est en train de changer ? Je ressens le besoin d’en dire davantage sur les coulisses du blog et de l’entreprise, ma manière d’aborder mon métier, ma passion, sa raison d’être.
Il est donc temps de réaffirmer ce que je fais ici, pourquoi et de quelle manière. C’est une sorte de monologue interne, un état de ma pensée à une date donnée. Un bilan sur Plante Essentielle qui a soufflé récemment sa quatrième bougie tandis que moi je vais souffler mes 35 bougies aujourd’hui.
Du savoir à l’expérience vécue : le yin et le yang
Si ce blog a autant de succès, je pense que c’est en partie pour l’originalité de son contenu, pas tant qu’il y a des clowneries à chaque ligne, mais plutôt dans le sens d’unique. Je vais bien plus loin qu’une reformulation, d’un recopiage ou même d’une synthèse de recherches bibliographiques. Je fais l’expérience de. Ca n’est pas « fake » comme on dit. En vérité, la grande majorité des articles sur Plante Essentielle sont le fruit d’une expérience sensible, « avec les sens » et pas uniquement l’exploitation de données bibliographiques passées au crible de la pensée analytique. Et je crois que c’est ce que l’humain comprend et perçoit le mieux. On n’est pas fait pour lire des listes à puces, on est fait pour vivre des expériences et les ressentir !
J’espère que vous ressentez ce que je vis quand j’écris, parce que ça fait vraiment partie de ce que je souhaite offrir, au-delà de la seule information factuelle. J’espère que vous passez à la pratique aussi, que vous ne faites pas que sourire à mes blagues bizarres ou vous émerveiller devant l’infini potentiel des huiles essentielles et du monde végétal. J’espère que vous vivez votre propre expérience des sens, à votre façon. Seule l’expérience individuelle est transformatrice…
Savoir et expérience sont comme le yin et le yang, comme la déité masculine et sa shakti, comme Laurel et Hardy (bon celle-la était peut-être de trop) : absolument nécessaires, elles s’enrichissent mutuellement et se font grandir.
Transmettre en conscience : une éthique de l’enseignement
Je viens seulement de le réaliser, mais beaucoup de sites internet publient pour parler sur tel ou tel sujet, faire le buzz ou se positionner sur google sans avoir vraiment de connexion avec le sujet traité, sans le vivre, sans le sentir. Je publie uniquement avec l’objectif de transmettre quelque chose à celui qui lit. J’écris uniquement quand je ressens ce besoin de donner, cet élan d’amour qu’il y a dans la transmission. Pas sûr que google le prenne en compte et trouve ça digne de référencement (?)…
Je fais pareil quand je tourne les vidéos de formation : je prend plus de temps à préparer mon esprit pour qu’il soit clair, sain, et sans parasite émotionnel, qu’à enregistrer la vidéo en elle-même. Quand je lance de nouveaux projets, comme le défi, c’est aussi la même chose : un élan irrésistible, ça me prend, comme on dirait vulgairement « comme une envie de pisser » ! Impossible d’y résister, ça doit se créer. D’ailleurs toutes les formations proposées sont le résultat unique d’une création issue de plusieurs années de pratique et de recherches.
Je fais pareil quand j’écris mes newsletters. Et plusieurs fois, je me suis angoissée parce que ça ne venait pas, je n’avais pas envie, un blocage, mais ça finit toujours par venir au moment idéal, au moment où tu avais besoin de recevoir ce message en particulier. Chaque newsletter a été écrite avec cette conscience, cette envie de transmission positive. C’est rare que je puisse programmer des newsletter à l’avance : comment saurais-je le message que je dois te transmettre à ce moment là ?! Comment saurais-je à quelle heure ça doit partir ?
Souvent je pense à toi en l’écrivant, ce que tu vis au quotidien, si tu me ressembles ou pas, si tu as des difficultés, si tu es bien, si tu as besoin de recevoir de l’amour à ce moment là, ou si tu en débordes déjà. Et dans le doute, je fais mon possible pour diffuser du positif. Je crois que je le dois aux plantes. Elles ne diffusent que du positif, ne jugent pas, ne critiquent pas, alors, ce serait finalement trahir le message que de procéder autrement !
Donc je travaille sur mon hygiène spirituelle. Je ne sais pas si ça se dit ? C’est du travail aussi même si c’est totalement invisible. Ca ne m’est pas naturel d’être positive. Je n’ai pas de disposition particulière au bonheur. J’y travaille. Avec assiduité et j’avoue, je m’en sens d’autant plus responsable que je risque de transmettre une émotion négative par inadvertance. Ca doit sûrement m’arriver plus souvent qu’à mon tour, je ne suis pas parfaite.
Je fais de mon mieux pour que ce que je fais soit fait en conscience et avec le bon état d’esprit. Je ne fais pas les choses mécaniquement. Je ne fais pas les choses sur commande et je ne fais pas les choses par obligation. Je fais les choses par amour.
Je parle aux plantes… et elles me répondent !
Alors, soyons clair, je ne suis pas Jeanne d’Arc, je n’entend pas des voix ! Mais par contre, une communication existe, je suis formelle. Et je pense que c’est le cas de beaucoup de personnes qui disent en rigolant parler aux plantes ou leur demander l’autorisation avant de les cueillir ou de leur chiper une feuille pour la tisane. Ce serait idiot de leur poser des questions si on n’attendait pas de réponses, non ?! Les réponses n’arrivent pas à haute et intelligible voix depuis les profondeurs de la terre ou du souffle aérien des feuilles. Ce sont des ressentis, des sensations, des idées, des inspirations, des intuitions… d’où la notion d’expérience et l’utilisation des sens évoqués au début de ce texte.
Evidemment, ce que je raconte ensuite est teinté de mon expérience personnelle, de ma culture, de mes croyances, de mes blocages, de mon évolution, etc. Quand je le raconte. Car souvent, je ne raconte pas cette partie. Je vous donne directement les conclusions mais toute la génèse des recherches, la rencontre de la plante est (inconsciemment) soigneusement mis de côté. Comprenez ma bonne dame, les articles seraient bien trop long ! On se trouve les excuses que l’on peut… le soucis, voyez-vous, c’est qu’avec de tels propos, on a vite fait de tomber dans les élucubrations ésotériques. Et ça, ça heurte violemment le pur produit de l’éducation scientifique à la française que je suis. Pourtant, la vérité, ce n’est jamais ni noir ni blanc, c’est toujours en teinte de gris. La vérité, ce n’est pas la dissection à l’extrême de la composition chimique des huiles essentielles. La vérité, ce n’est pas non plus d’entendre des voix et d’avoir des apparitions ou de croire au père-noël. C’est un entre-deux. C’est utiliser son intuition, son expérience sensible et la vérifier, la recouper avec ce qui existe pour transmettre l’information à la fois la plus fiable et la plus assimilable dont on est capable.
Je forme, j’informe mais je ne soigne pas
Chacun son métier. Beaucoup de thérapeutes se lancent et dispensent des formations et en éprouvent beaucoup de déception. Je les comprend, on n’a pas 36 vocations. Pour ma part, je serai bien malheureuse si je devais passer ma journée à donner des consultations. C’est une vocation formidable, magnifiquement altruiste et j’ai une grande admiration pour ceux qui sont appelés par la voie du soin, du service aux autres et sont capables d’une compassion immense et d’un don de soi qui l’est tout autant. Ils consacrent un temps infini, écoutent, conseillent. C’est bien, ces personnes ont une valeur inestimable, mais je ne ferai jamais la même chose. Comment voulez-vous que je sois à l’écoute des plantes si je suis à l’écoute des pleurs ? Ce n’est juste pas le même métier. Si certains prétendent pouvoir faire les deux et les faire correctement, bravo à eux ! Je ne suis pas aussi exceptionnelle, je n’ai que deux oreilles et ça fonctionne assez mal en stéréo.
Ca me suffit de former ceux qui feront, en partie, le choix de cette voie (ce n’est pas une obligation ! Il y a d’autres choix possibles quand on est dépositaire de ce savoir, c’est trop souvent ignoré par ceux qui sont attirés par cette connaissance mais rebuté par le seul débouché qu’ils croient possible !). C’est merveilleux de savoir que ce que je fais a cette incidence par l’intermédiaire de quelques uns. Je suis totalement ok et au clair de n’être qu’un maillon de la chaîne et je n’ai absolument aucune velléité de me substituer à la chaîne toute entière ou d’en être une à moi toute seule. Je ressens fortement cette inter-relation avec le vivant, cet « écosystème » et le besoin d’occuper la place juste pour moi. Essayer autre chose, c’est un peu comme un chat qui voudrait apprendre à voler ou comme une mouette qui voudrait se mettre à faire du miel !
Je sais que certains de mes conseils ont été appliqués des centaines de fois avec succès, que ça a changé la vie de ces personnes, qu’elles ont recouvré la santé (bon c’est pas la cour des miracles non plus, hein), mais je n’en fais pas une mission. Et honnêtement ? Je n’en tire pas autant de fierté que lorsque quelqu’un me dit que grâce à un article, un échange, un mot, une formation, il a retrouvé la voie de la nature et du bonheur !
Je transmet le savoir des plantes
Mais rendons à César : je transmet ce qui ne m’appartient pas. Je transmet le savoir des plantes, leur message. Je suis un peu comme une traductrice finalement, une interprète. Alors, selon le sens qu’on donne à cette phrase, elle peut paraître grammaticalement incorrecte (ça c’est pour les cartésiens), elle peut paraître ésotérique (ça c’est pour les médiums), elle peut paraître dogmatique (ça c’est pour les sceptiques), elle peut paraître poétique (ça c’est pour les rêveurs). Laissez-moi vous dire que cette phrase EST tout simplement. C’est ma vérité, ce n’est ni une poésie, ni un dogme, ni une faute d’orthographe. Ca EST tout simplement et c’est ce que vous trouverez sur Plante Essentielle, quand je suis au mieux de ma forme. Oh ça n’est pas assumé à 100%, loin de là. C’est plutôt entre les lignes. Mais je tiens à le préciser car je sens que ça tend à s’assumer de plus en plus en moi. A force de le nier, un phénomène tout à fait désagréable s’est produit : ma créativité s’est envolée sur l’année 2018. Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais il y a eu très peu de choses de publiées. Mais ça va changer, je vous en reparlerai à l’occasion. Il s’avère que je me suis coupée de la source d’inspiration, à savoir la nature. De plus en plus, j’ai été derrière l’ordinateur et de moins en moins dehors, de moins en moins à l’écoute des plantes, donc totalement dépossédée de mes informations de « première main » et de leur potentiel transformatif. Je pense que c’était un passage nécessaire. Après tout, je ne suis pas différente à ce titre des humains qui pensent pouvoir vivre « hors-sol », sans les plantes, sans leur terroir. Un bon rappel à l’ordre et je serai bientôt revenue dans le droit chemin, toute entière à la mission de service qui m’est dévolue. Celle-là et pas une autre.
Disséminer le savoir des plantes, planter les graines
La question du plagiat. Ça m’attriste qu’on me copie mais à la vérité c’est l’ego qui s’exprime, qui se sent spolié, blessé, volé. Car si mon but est de passer le savoir, eh bien c’est une façon comme une autre. En fraude, en soum-soum, en loucedé, au nez et à la barbe des plagieurs, voleurs et menteurs de tous poils, les idées se propagent. A la manière des plantes qui accrochent leurs graines au plumage ou au pelage d’un hôte de passage pour se disséminer innocemment mais très efficacement. Alors même si je ne peux pas dire que j’apprécie ou que je pardonne : merci de planter les graines de Plante Essentielle dans d’autres jardins, d’autres terrains vierges de mes pensées et discours. Toutes ne germeront pas en terrain hostile et certaines trouveront certainement le terreau fertile d’une communauté réceptive qui s’élèvera loin du pied mère, un peu orpheline, mais qui sait nous nous retrouverons peut être avec tous les rejetons dans un but commun.
Le temps de la réception, le temps de la transmission
Transmettre prend du temps. Avant d’en arriver au moment où on va exprimer et donner le savoir, il y a une phase énorme de travail invisible, sous-terrain. Comme un processus naturel, comme la marée qui monte puis se retire, il y a des phases d’expansion et de contraction. Des phases extériorisées et des phases intériorisées. Le temps est un sujet pour moi. Je me trouve très lente et me juge durement à ce sujet pour le retard accumulé et les frustrations que les messages sans réponses doivent générer. Je vous demande la plus grande indulgence : je suis comme en gestation en ce moment et une grande partie de mon énergie est tournée vers l’intérieur. Vers l’extérieur, les choses se débloquent comme avec la publication du format papier de Huiles essentielles : Maîtrisez leurs pouvoirs. Le rythme est un peu étrange, mais les choses se « désentortillent » lentement mais sûrement.
Pour un savoir vivant
Il faut goûter ce savoir, l’expérimenter, le faire entrer dans son quotidien, le tester, en voir ses limites pour enfin le transmettre. Ne pas céder aux pressions, à ceux qui veulent tout savoir, tout de suite. La transmission riche d’un savoir est celle qui vient du cœur, du corps, c’est un don d’une partie de soi. Le savoir est passé par une personne en particulier qui fait que l’on va recevoir les informations avec une teinte unique, des nuances chaudes, vivantes de l’expérience particulière de cette personne. Ce n’est jamais vraiment la même chose selon l’intervenant. Quel intérêt de transmettre un savoir inerte, sans vie ? Le savoir doit vivre en nous intensément pour qu’on le transmette dans toute sa substance, comme une graine à planter, une plantule à couver tendrement. Si au lieu de ça, vous avez dans vos paumes de la poussière au sortir d’une formation, ce n’est pas un savoir vivant, il ne vous tire pas vers le haut, ne vous donne pas les graines à plantez dans votre jardin et c’est bien dommage. Je fais le voeu en tout cas que la récolte soit abondante pour tous mes élèves !
Olfaction sensible et aromathérapie énergétique
Vous l’avez peut-être senti venir au long de cet article. Mon approche a connu ces dernières années de gros bouleversements. Evoluer au contact des plantes et de leur essence est une expérience de vie incroyable. Les faire entrer dans une pratique quotidienne (sans danger, c’est le leitmotiv du blog, toujours) a été la meilleure chose que j’ai pu faire pour moi, ma santé, mon bien-être et même plus. Leur potentiel de transformation et d’évolution est infini tant le message qu’elles portent est puissant. Je ne cesse encore aujourd’hui de m’émerveiller sur ce qu’elles m’apprennent, sur moi, sur la vie. Je privilégie de plus en plus une approche en olfaction, plus subtile, plus exigeante aussi. Je sens qu’il est aujourd’hui temps d’en parler, de dévoiler davantage ces enseignements dont je bénéficie au contact des plantes. Je dis des plantes, car je n’oublie pas que l’huile essentielle n’est qu’une fraction de ce qu’elles sont, des êtres vivants remplis de sagesse. Suis-je prête pour transmettre à ce niveau-là ? Je n’en suis pas certaine. Objectivement, je crois qu’on ne peut jamais l’être complètement au sens où on aurait nous même achevé le voyage… Il s’agit davantage de permettre à d’autres de découvrir cette porte, d’en passer le seuil et de les guider avec bienveillance sur le chemin qui est le leur.
Voilà donc un aperçu à de ma voie de cheminement actuelle, encore dans l’ombre, encore balbutiante mais pleine de promesse au moins autant que d’incertitude !
En toute transparence et en toute humilité,
Cécile Mahé
PS : si ce très long article vous inspire une image, une idée, une réflexion, sentez-vous libre de la partager en commentaire !
20 replies to "Le message des plantes : transmission de savoir et co-naissance"
Merci Cécile pour ton blog, tes conseils, et ce joli article.
J affine avec plaisirs mes connaissances à chaque nouvelle parution. Elles « revitalisent » toutes ma pratique.
Aujourd’hui se pose pour moi la question de savoir comment re orienter ma vie professionnelle afin de me retrouver plus près des plantes… vers la « production »?
Je suis touchée de l intimité et des questionnements que tu as laissé glisser dans ton article. Un beau cadeau !
Je te souhaite une belle nouvelle année.
Bien amicalement
Bonjour Cécile !!!
WOW !!! C’est agréable de lire le texte d’une personne consciente de ce qu’elle est , de sentir à travers ses mots, son humanité , ses forces, ses doutes et ses faiblesses. Un être humain tout en nuance 🙂
Si tu veux savoir, ta façon de partager , d’enseigner, me donne envie de continuer , de faire plus ample connaissance avec l’essentiel de notre monde végétal. Et j’avoue, moi aussi je parle aux plantes . 🙂 Lorsque je les arrose entre-autre : » T’es donc bien belle !!! »
Tous les jours, je me mets le nez dans les huiles essentielles, c’est déjà ça ,
j’inspire les odeurs qui m’inspirent et les effets qu’elles me font.
Je suis heureuse de faire cet apprentissage avec toi.
C’est un baume dans ma vie quotidienne. ❤
Bonjour Cécile,
Je suis étonné de la réaction plutôt hostile de cette lectrice qui met en jeu ton soi-disant égo.
En ce qui me concerne j’ apprécie beaucoup ta sincérité et ta manière de nous faire connaître les plantes.
Cela te fera sans doute plaisir d’apprendre que j’ai mis l’icône de ton site sur l’écran de mon smartphone et que je clique dessus lorsque je sens le besoin de décompresser. Cela me détend et apaise rapidement le mental. Sans doute est-ce un effet indirect des plantes mais je crois que ton style vivant y est aussi pour quelque chose.
Encore merci pour ton travail formidable et j’en profite pour te souhaiter un bon anniversaire
Christian
Merci Cécile, pour cet article un peu personnel, comme une mise au point, ou une constatation. Nous avons tous besoin de ces réflexions qui nous permettent d’avancer, même si ça déplait aux autres.
Bonne continuation
Je vais peut-être me prendre plein de commentaires en colère, tant pis : dans votre article, je vois 2 choses. Votre ego un peu en colère ou « blessé », c’est vrai que ça parait plus noble.Vous venez clamer que vous, vous êtes authentique, sans fard et sans « fake ». Et 2, entre les lignes, vous montrez du doigt tout ceux qui ne le sont pas. Selon vous. Ceux qui font des blogs sur le même sujet, ou sur d’autres sujets mais qui se permettent de traiter celui-la aussi (c’est interdit ? moins valable? moins sincère que vous?) Ceux qui « prétendent », c’est vous qui le dites, faire des blogs ET soigner les autres (ils mentent? c’est pas possible? vous dites « bravo » mais tout votre petit laius sous-entend que ça vous semble douteux, pourquoi? parce que vous n’êtes pas capable de le faire? pas grave, on est tous différent). Ceux qui ne seraient pas en contact avec les plantes mais avec les livres seulement (qu’est-ce que vous en savez?). Etc.Tout ceux-la sont des fake, pas comme vous qui mettez tout votre coeur et passion en jeu, c’est bien ça?On peut comprendre votre colère ou votre agacement. Mais qui vous dit que ceux-la ne sont pas aussi sincères que vous ? Qu’ils n’ont pas la même passion, mais se plient au jeu du blog ? Parce qu’en fait, ils ont envie d’être lus, comme vous, parce qu’ils ont pris la peine d’écrire. Peut-être bien avec la même passion, le même coeur. Ils n’ont peut-être pas que des objectifs bassement commerciaux, contrairement à ce que vous laissez entendre. Ils proposent des formations ? Vous aussi…. Vous avez un blog sympa, je trouvais jusque là, mais peut-être qu’exposer que c’est l’oeuvre de votre vie, la seule valable, au contraire de tout les vilains autres pas sincères, c’est un peu excessif? Mais c’est votre blog, vous écrivez ce qui vous plait, c’est clair. Oui vous entendez les plantes. Dans leur compétition pour l’espace, pour capter le maximum de lumière avant que les autres plantes leur fassent de l’ombre, pour récupérer les nutriments et minéraux en premier. Vous leur ressemblez dans cet article. Ça n’est pas un reproche, rien de mal à ça, mais les autres aussi
Je n’ai pas de blog mais j’en lis beaucoup et si on fait un peu attention, on voit le « coeur et la passion » de beaucoup de personnes. Ecouter les plantes, très bien, écouter les gens, pas mal aussi. Le mieux, c’est peut-êtrede faire un peu des deux, pas vrai? Et qui sait, les écouter vraiment.
J’ai réagi à votre article parce que vous êtes venue m’en parler dans ma boîte. Il est décevant, je vous voyais beaucoup plus ouverte aux autres. Réellement, je veux dire. Mais en fait je préfère passer, ou plus, maintenant, sans qu’on vienne me chercher: merci de me désinscrire.
Bonjour. Dans quel état d’esprit avez-vous rédigé ce commentaire ? Est ce votre contribution au monde que cet écrit ? Quelle facette de vous-même, que vous n’acceptez pas, s’exprime à travers ces lignes ?
Vous avez le droit de ne pas être d’accord, mais je remarque que votre capacité à juger est très développée. Est ce le signe d’un mental polémique, qui demande à être apaisé ? Peut-être serait-il opportun pour vous de cultiver la bienveillance et de développer la compassion.
C’est ce que je vous souhaite de tout cœur.
C’est merveilleux de te lire Cécile ! C’est merveilleux. Tout a déjà été dit. Lorsque j’aurai fini ma formation, je vais ressentir un manque, un manque de toi, de ton humour, et de cet amour que tu témoignes aux plantes, à nous, à tous… Je penserai souvent à toi. Mais heureusement, je n’en suis pas encore là.
En attendant, je te souhaite un très bon anniversaire, entourée de tes proches et de tes amis, je l’espère.
Je t’embrasse,
Vivienne
Merci, Cécile pour ce très bel article qui entre en résonance avec ma façon de voir, de sentir et de vivre la nature.
Comme je suis fier de faire parti de tes élèves avec toute cette communauté de passionnés en ce moment et de partager avec toi tout ce savoir et cette passion.
Je te souhaite pour tes 35 ans, tout ce qu’il y a de meilleur pour la suite et surtout de vivre ta passion encore de nombreuses années.
Aromatiquement.
Patrick
Bonjour et merci de cette réflexion lucide, car il ne faut pas trop « mythifier » ce type de blog : c’est un métier d’enseignement et un commerce de formation, comme beaucoup d’autres, même si la forme électronique est plus moderne.
Ces métiers, vous les faites bien, merci mais ce n’est pas la peine de les idéaliser.
Le site : les « fiches pratiques » n’arrêtent pas d’apparaitre et de gêner la lecture, même quand on les a déjà téléchargées : bug pénible à régler !
Le plagiat ? Certes, mais tout nouveau chercheur et praticien utilise les connaissances des Grands (Valnet, Lieutaghi, Franchomme, etc) en les compilant en partie. N’exagérons rien. ..
Continuez à diffuser ces savoirs ancestraux en apportant votre touche personnelle, intéressante !
Joyeux anniversaire Plante essentielle !
Merci Cécile pour le partage. Cela m’a touchée, je me suis reconnue! Je te suis depuis longtemps et j’ai suivi ta formation. J’en ai tiré toutes mes connaissances actuelles. Tes vidéos régulières, ton humour, ta bienveillance, tout me manque aujourd’hui! Néanmoins pour chaque huile essentielle que j’utilise, que je conseille c’est ta voix que j’entends pour en décrire les propriétés ou les modes d’application! Continue ta mission, elle porte ses fruits, je peux en témoigner!
Bien chère Cécile. Je suis très heureux de lire cet « article », ce point fait, comme un marin qui souhaite savoir où il se trouve exactement. Je suis très heureux de te voir « fleurir » ainsi. Je le pré-sentais, comme j’ai pu te l’écrire au début de cette année, je crois. A travers ton enseignement, tes vidéos, le blog, les coachings, ta Force bienveillante m’a touché, et la « fréquentation » quasi quotidienne de ta transmission m’a transformé. Et pour tout cela, je te suis reconnaissant. La vie t’a bousculé rudement les derniers mois, tu as tenu le cap avec ton humanité transparente et humilité. Ayant vécu ce genre de passage, je sentais que la vie te poussait inexorablement à la mutation. C’est douloureux de passer de la chrysalide au papillon… mais prendre cet envol avec une vision élargie… C’est un beau cadeau que tu te fais. Tu es plus belle que jamais pour cet anniversaire avec cette sensation de renaissance. Je souhaite que le meilleur accompagne cette nouvelle bougie sur la gâteau de ta vie. Je t’aime parce que tu es ainsi. De tout cœur avec toi. Michel
Encore une fois je suis bluffée, tout au long de te lire je suis envolée sur un petit nuage légère et tout simplement bien. Tes mots me parlent, me touchent… et belle journée anniversaire Cécile
Une belle preuve de sincérité et qui montre que l’apprentissage est important. Celui qui nous permet de contamment nous améliorer et de toujours remettre en cause ses acquis.
Merci pour ces mots, et merci pour votre blog. Votre témoignage relate bien le fait que rien ne se construit en un jour et que comme la nature, il faut prendre le temps de la voir pousser, se transformer, donner ses fruits, faner et se reconstruire.
Je vous souhaite une très bonne continuation et espère pouvoir continuer à vous lire.
Encore félicitations pour ce beau chemin.
Merci Cécile pour ce bel article lumineux et sincère.
j’ai l’impression que cet article n’est pas arrivé à moi par hasard.
Je viens d’acheter un livre qui s’intitule « Je parle aux arbres et ils me répondent » de Vincent et Marie-Hélène Cheppe-Dourte.
C’est un ouvrage qui fait écho à ton article et qui m’invite à penser autrement, qui me bouscule dans mes croyances.
Continue ton chemin, tu es sur la bonne voie, c’est ce que je ressens.
wismine
Merci Cécile pour tes lignes qui résonnent fort en moi.
Je partage totalement ta vision du rapport à la plante et de la communication que l’on peut avoir avec. Elles sont des sources d’inspiration incroyable. Et chaque plante a sa propre façon de communiquer. Un arbre ou une herbe « s’expriment » différemment et pareil à la fois… C’est un peu difficile à décrire !!
Je reviens sur le praticien et le formateur. Je suis praticien, professionnel de santé comme on dit (avec arrogance). Je fais partie de ceux qui peuvent dire, ceux qui ont le droit, ceux qui savent… Enfin c’est ce que l’on m’a dit et répété pendant toutes mes études.
C’est un monde curieux celui des praticiens. Entre l’admiration et la méfiance.
On voit souvent, comme tu le dis dans ton article, que le praticien est quelqu’un de fondamentalement, foncièrement altruiste. Qu’il se met au service de l’autre.
Il me semble que ce n’est pas le cas de tous. Et il ne s’agit pas ici de parler de bon ou de mauvais. Mais d’intention.
Celle qui nous pousse à faire ce métier.
Je suis praticien et je ne suis pas altruiste.
Dit comme cela, le jugement pointe rapidement le bout de son nez. Mais c’est une réalité. J’ai toujours (depuis mes 13 ans, un après-midi de janvier pour être précis) voulu faire ce métier.
Et pourtant je n’entre pas dans la catégorie des altruistes. De ceux qui sont aux services des autres, pour les soigner.
J’ai fait ce métier parce que je suis curieux. Je suis un observateur romantique, comme j’aime le dire.
Romantique au sens littéral, je cherche à comprendre le monde au travers l’histoire qu’il raconte. Et en particulier celle que raconte les personnes.
Je ne souhaite pas soigner les gens. Je cherche à leur donner des clés pour mieux se comprendre, s’écouter, s’entendre raconter sa propre histoire de vie.
Et c’est ce qui me pousse aujourd’hui à devenir formateur. Car je ne trouve pas ou plus (ou très rarement) cette dimension dans mes consultations. Les personnes viennent pour que je résolve pour eux un problème, une douleur, un mal être.
Et quand je leur parle d’être à l’écoute de leurs ressentis, ils me disent que la séance n’a pas résolu tel ou tel problème.
Je ne leur en veux pas. Mon message n’est probablement pas assez clair.
Je constate aujourd’hui que les professionnels de santé sont perçus avec ce double regard. Ils sont altruistes et ce sont des monstres avides, à la botte des laboratoires.
Quand on cherche à se connaître, à prendre soin de soi, on se tourne alors vers les thérapeutes alternatifs. Parfois ils sont extraordinaires, parfois sont pires, califes à la place du calife. À la recherche de la toute puissance sur l’autre, à jouer les super héros qui révèlent les arcanes de l’existence dont ils sont seuls dépositaires.
Lassé de me battre contre, je suis à la recherche d’une autre façon de transmettre ce regard et ces connaissances. C’est pour cela que je deviens formateur.
Quand aux plagiats, c’est toujours triste d’apprendre qu’on est recopié. Une amie artiste m’a dit un jour « si tu es recopié, c’est que tu es dans le vrai. Continue, tu as de l’avance ! »
J’ai aimé cette analyse clairvoyante et sans fard de votre cheminement intérieur, quelque part un combat sans complaisance pour vos faiblesses, vos courages, aussi le rejet de toute rancoeur disputée par vos tendances altruistes , votre âme évolue bien et elle suscite une sorte d’amour éthéré (donc vous l’aurez compris, en tout bien tout honneur )
tant elle me paraît lumineuse, sans vouloir offenser votre modestie of course, et honnête.
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Je consulte votre blog régulièrement et je l’apprécie beaucoup. On y reconnait votre sincérité et votre engagement. Merci et bon anniversaire.
Pascale
Bonjour Cécile,
c’est toujours un plaisir de vous lire. Aujourd’hui encore plus que les autres fois.
Je vous souhaite un joli anniversaire rempli de belles découvertes olfactives.
Merci pour ce très bel article Cécile, un cadeau dans la continuité des belles émotions et graines partagées . J’aime ta vision du « plagiat » et des graines dispersées qui finiront par se retrouver.
Très heureuse et fière de faire partie de tes élèves 🙂
J’espère que nous aurons le plaisir de nous rencontrer après ce rendez-vous manqué par ici…
À très bientôt,
Karla
Merci pour le partage touchant de vos réflexions. Elles reflètent la justesse de votre parcours.
Joyeux anniversaire !