La semaine dernière, j’étais sur l’île de Sainte-Lucie, au Sud de la Martinique dans les Petites Antilles. Je pensais passer mes journées au bord d’une piscine à siroter des cocktails pour des vacances bien méritées… sauf que c’est juste impossible pour moi! J’ai donc visité le jardin botanique de Soufrière, exploré le jardin de la résidence de fond en comble et escaladé Gros Piton. J’ai croisé un paquet de plantes, qui pour beaucoup se retrouvent en Martinique. Mais pour certaines, c’était la première fois que je les voyait, alors, je vais avoir besoin d’un petit coup de pouce pour les identifier si vous voulez bien m’aider!
Le Jardin botanique de Soufrière (Diamond botanical garden)
Il vaut le détour, car c’est un joli parc paysager, un peu comme le jardin de Balata en Martinique. Il y a quelques endroits ombragés propices à une pause méditative à l’ombre des muscadiers. Autant vous le dire, ils sont un peu près, non pas de leurs sous, mais de leurs muscades les saint-luciens: interdiction de ramasser les fruits!! Bon, bon, bon… on se rattrapera sur les photos et notamment celles de la jolie cascade qui clôt le parcours. Par contre, là encore, pas le droit de se baigner… grrrr… pour une fois qu’il y a une cascade avec de l’eau chaude soufrée, on n’a même pas le droit d’y glisser un doigt de pied.
Quelques trouvailles au jardin botanique:
Le défi Koh Lanta: peut-on se nourrir avec le fruit de sa cueillette
Petit délire à la vision de tous ces arbres fruitiers dans la nature, de toutes ces ressources à portée de main et… gratuites! Peut-on se faire un repas avec ce que l’on trouve uniquement dans la nature??? Quand je vois tout ça, je me dis que la vie pourrait être infiniment plus simple que celle que l’on mène, non?
Et voici quelques photos des arbres croisés en chemin …
15 replies to "Des plantes de Sainte-Lucie"
En Guadeloupe, j’en ai dans la propriété, ce sont ce que l’on appelle en Guadeloupe la pomme malaka( l’écriture est approximative, certains l’appelle pomme d’eau framboisier, c’est le malaka identifié par ma mère car c’est sa propriété
il porte des fleurs qui jonche le sol d’une couleur prune et c’est magnifique, la chair est ferme et un petit noyeau au milieu qui donne l’aspect feutrée peau de daim marron
C est bien des prunes d Espagne . Bravo
Merci pour la confirmation Venise! Et surtout bravo à Jacqueline 🙂
Bonjour Cécile,
Merci de nous faire partager tes découvertes,
il est intéressant, rigoureux et surtout pédagogique de préciser quand la plante est autochtone ou au contraire allochtone. Si les plantes allochtones sont souvent très intéressantes, elles ne le sont jamais au regard de la sauvegarde de la biodiversité de nos îles. Les espèces agronomes, horticoles, exotiques peuvent être comptabilisées dans une vision simplifiée de la biodiversité (le nombre de plantes présentes dans une région) Cependant, étant donné leur capacité à modifier voire à sévèrement simplifier les écosystèmes naturels antillais, au regard de l’espace qu’elles occupent (pour les espèces cultivées notamment) et enfin au regard de l’histoire qui montre comment l’expansion de l’agriculture correspond à une forte accentuation de la destruction de la forêt, la présence de ces espèces nuit à la biodiversité. Elles sont défavorable à la diversité des structures écologiques l’un des trois niveaux de la biodiversité et elles peuvent fragiliser les populations d’espèces autochtones rares. Je le répète, les plantes allochtones (exotiques) sont pour autant souvent intéressantes voire merveilleusement belles et parfois très utiles pour la santé. Même les dangereuses espèces invasives peuvent être médicinales.
à bientôt
Bonjour Jean-François, une partie de ces espèces a été photographiée du bord de la route et appartiennent aux jardins de particuliers (ou au jardin botanique)… qui sont libres de planter chez eux, dans leur pays! Les milieux naturels évoluent, et ils évoluent avec la présence de l’homme, c’est inéluctable… ce qui l’est moins, c’est leur destruction aveugle par manque de connaissance et dans ce cadre là, effectivement il est bon de rappeler que par « inadvertance » des variétés uniques en leur genre peuvent être détruites par l’importation illégale de matériel végétal à travers les îles… hop! un insecte particulièrement nuisible, et c’est la fin des agrumes. Hop! une plante aquatique si jolie, qui colonise une rivière…. Mais parfois, comme ça a été le cas sur une autre île, ce sont les autorités qui prennent la décision d’importer telle ou telle espèce… qui se révèle ensuite incontrôlable!!! Tous vigilants, merci pour ce rappel 🙂
Merci merci pour ce nouvel article !
🙂
Les photos ne sont pas très détaillées… Syzygium malaccense? (Les fleurs sont en « pompons » (les étamines) rouge-rose, magnifiques).
C’est celui du dessous Steph, qui forme un tapis rose 🙂
salut Cecile, c’est magnifique ce que vous faites, pour ce prunier, je n’ai aucune idée quant-à l’identification. beaucoup de courages à vous!
Merci Séverin 🙂 D’après les photos, je dirai que Jacqueline a donné la solution! Mystère résolu
Bonjour,
cette prune en martinique est appele prune d’espagne.
Contrairement a son nom elle est d’origine mexicaine et brésilienne.
Son nom scientifique ou vernaculaire est SPONDIAS PURPUREA
Merci et a bientot
Merci beaucoup Jacqueline, c’est ça!!! C’est exactement ça. En plus apparemment on l’appelle aussi Mombin rouge, ce qui me confirme ma première impression. Bravo!!! (en plus ce qui est très drôle c’est que j’ai vu ce même type de prunier en allant au Carbet dans un jardin, ce week-end alors que je n’y avais jamais prêté attention avant!)
Le prunier de st Lucie, n’est il pas le Prunus Mahaleb?
Super super vos petits reportages !
Merci et à bientot
Merci Gastaldi! D’après ce que j’ai vu, ce Prunus donne plutôt un fruit qui ressemble à une merise. Or là, c’est un peu plus gros et le noyau est vraiment gros par rapport à la taille du fruit!