Je regarde par la fenêtre en écrivant. D’habitude le brouhaha sourd des activités de la ville me dynamise. En ce moment, à part un rotofil au loin et le voisin qui s’acharne à scier quelque chose (j’espère que c’est pas sa femme 🤨), c’est plutôt calme. Pas un chat…
Comme si j’étais la dernière humaine sur Terre. Dans l’immeuble d’en face, pourtant, je distingue une personne sur sa terrasse. Et quelqu’un juste en-dessous d’elle s’affaire à laver sa baie vitrée. Ca me frappe ces humains packagés dans leur box comme des playmobils. Et tout à coup je réalise que moi aussi je les regarde depuis ma case. Angoisse existentielle… Mais de quelle case parle-t-on? Car on est tous enfermés en permanence dans nos cases mentales: celles de nos opinions, de nos croyances, de nos désirs, de nos aspirations, de nos projets, de nos décisions, de nos habitudes, de nos incohérences… Et le moins qu’on puisse dire c’est qu’elles sont hermétiques les unes aux autres. Pour les plus revêches, tout ce qui n’est pas dans leur case n’existe pas… ça me fait penser à ces temps où on dessinait les cartes du monde en représentant au bout de l’océan des monstres marins qui dévoraient les bateaux!
Moi j’aime bien ma case. Je pense que c’est parce que je l’ai choisie et que je continue de la choisir tous les jours (et j’ai pas pris l’option monstre marin🧜♂️).
Je fulmine en repensant au discours de Macron. D’après lui en Europe, toutes les possibilités de traitement du covid-19 sont explorées à l’heure actuelle et aucune n’a été laissée de côté😱. J’ai failli m’étrangler en déglutissant de travers en écoutant ça! Pardon? Mais c’est quoi cette case mentale étriquée! Tant que la piste des huiles essentielles et des plantes médicinales sera mise de côté, il me semble qu’il y a un sérieux problème de fond (ou d’argent si je veux être cynique)! Le monde ne s’est pas mis à tourner différemment depuis que l’homme a décidé que les molécules de synthèse seraient la solution miracle. Notre corps lui-même n’est toujours pas synthétique. Quel mépris pour le vivant. Et les êtres humains dans leur globalité. Ou non, plutôt seulement quelques uns, car la France va bien évidemment aider l’Afrique. Euh… ça fait bien longtemps, pour avoir eu la chance de connaître plusieurs pays d’Afrique (Kenya, Cameroun, Madagascar) que je pense que ce ne serait pas du luxe que ce soient les pays africains qui nous viennent en aide! Un peu d’humilité!
D’autant que Madagascar s’est lancé dans ses propres essais cliniques sur le covid-19 (voir ici). Avec les huiles essentielles. Avec leurs plantes merveilleuses que les multinationales s’arrachent à prix d’or car elles entrent dans la composition de médicaments anti-cancéreux par exemple (la Pervenche de Madagascar). Un grand bravo à cette île-pays merveilleuse qui ouvre une voie pour une autre santé, qui sort de la case « imposée » et des raisonnements préfabriqués, qui reconnaît les richesses de sa terre 🌱 . C’est courageux et nécessaire. C’est un formidable espoir. Quelle belle victoire ce sera quand ils prouveront l’efficacité de l’aromathérapie sur ce virus, comme tant l’ont déjà expérimentée chez eux en se soignant avec les huiles essentielles. Les témoignages affluent, ne manque plus que la preuve scientifique!
Ainsi sur le compte du Président de la République de Madagascar:
En ce jour de Pâques, #Madagascar adresse un message d’espoir au monde avec notre biodiversité composée de 80% d’espèces endémiques.
Face au #COVID19 nous pourrons proposer un remède traditionnel amélioré constitué de plantes médicinales malagasy qui a déjà fait ses preuves. pic.twitter.com/jku25SKoSH
— Andry Rajoelina (@SE_Rajoelina) April 12, 2020
PS: Envie d’une case plus belle et plus grande 🔥💚? La formation en ligne et en vidéos Maîtrisez les pouvoirs des huiles essentielles ouvre à partir de dimanche 19 avril. Renseignements: [email protected]