Ceux qui me connaissent déjà par mon autre blog le savent, c’est un peu ma façon de voir les plantes et leurs propriétés médicinales, que j’applique maintenant aux huiles essentielles. Deux blogs, mais une seule vision: c’est rassurant, je ne suis pas devenue schizophrène!
Blague à part, lorsque j’ai commencé à annoncer sur La Sorcière et le Médecin que j’allais m’intéresser aux huiles essentielles, la réponse ne s’est pas fait attendre: je trahissais, d’une certaine manière, les plantes médicinales en leur préférant une forme plus manufacturée, plus transformée et qui plus est concentrée. Bref, une version « chimique ».
Or, ce n’est pas du tout de cette manière que je vois les huiles essentielles. De le même façon que j’observe les plantes dans la nature, avec un regard mi-émerveillé, mi-scientifique, je vois les huiles essentielles par ce même prisme: elles aussi sont un tout, un totum. On a beau disséquer leurs composants, on ne sait pas encore vraiment ce qui les rend si efficaces, si puissantes, si à même de bouleverser notre psychisme et d’agir sur nos émotions. On sait seulement que lorsqu’on commence à enlever un composant (par exemple les huiles essentielles déterpénées, j’en reparlerai), on rompt l’équilibre…
3 replies to "Une huile essentielle n’est pas qu’un assemblage de molécules"
Quand les huiles essentielles, le sont devenues dans mon quotidien, il est devenu évident que le totum des composés chimiques sont le tout agissant. En testant (en kinésiologie) des huiles de même nature, mais de producteurs différents, de lieux différents, d’années différentes, certaines sont plus adaptées à un patient précis. En regardant a postériori l’analyse chromatographique, les variations infimes des différents composants semblent en être la raison.
Merci Michel pour ce complément à la fois étonnant et tellement logique!
Merci pour cet article d’une grande honnêteté et qui pose tes valeurs avec clarté.