Pourquoi s’enquiquiner à choisir une huile essentielle adaptée pour soulager le stress, les douleurs, les angoisses ou la dépression quand la nouvelle molécule miracle est en vente libre à chaque coin de rue ? Avec les boutiques qui poussent comme des champignons en France depuis la légalisation de la vente en France depuis l’été 2021, les nouveaux adeptes en font des éloges dithyrambiques.
Qu’en est-il vraiment ? Le CBD ou cannabidiol devrait-il détrôner nos huiles essentielles préférées dans nos petits cœurs d’aromafan (fane… d’artichaut). Doit-on aller avec le vent des nouvelles tendances ? Doit-on résister au changement coûte que coûte ? J’ai opté comme d’habitude pour le test sur mon humble personne.
En sortant un peu chamboulée du cabinet de ma psy (oui, moi aussi je cumule les soucis derrière l’écran de fumée de vie merveilleuse offerte sur les réseaux sociaux), je décide d’aller marcher et prendre l’air de la mer. En marchant le long de la marina, je vois une proposition sur un panneau à l’entrée du magasin d’un stick de CBD pour se balader en toute tranquillité. Ca me fait sourire cette belle promesse commerciale pour alpaguer le badaud crédule (pfff qui est assez bête pour se faire avoir!)… Le temps que mes neurones fassent la connexion… je me dis que j’en aurais bien besoin là maintenant tout de suite. OUI J’EN AI BESOIN ! Je m’arrête trois pas plus loin pour faire demi tour, oui, je suis un badaud crédule qui s’assume. Je tombe sur un monsieur très sympathique que je noie sous une tonne de questions angoissées : combien il faut en prendre ? Et ça marche pour quoi ? Est-ce qu’il y a des interactions possibles avec d’autres substances ? Est-ce qu’on peut faire une overdose ? Pourquoi c’est en vente libre ? Est-ce que je vais planer ? Je peux conduire après ?
Enfin bref, j’étais la seule cliente dans le magasin, ça tombait bien ! Je sors en sachant tout sur le CBD, sauf comment il est extrait, ça ça reste un mystère… peut-être pas pour rien comme on le verra plus loin ! Je sais juste que le fameux extrait est dilué dans de l’huile végétale de chanvre.
Le CBD, un anxiolytique naturel
En fait le CBD est extrait d’une variété de chanvre qui ne contient quasiment pas le THC (la molécule qui fait planer et vous vaut un retrait de permis en cas de contrôle). Le CBD, lui est juste calmant, c’est la molécule de la zenitude. Je me demande quand même si j’aurais pas préféré planer, mais bon c’est pas légal et en plus dans mes souvenirs le cannabis ne m’a jamais réussi. Oui, oui j’ai eu de folles années étudiantes faites d’expériences plus ou moins heureuses (et dire que ma mère va lire ça!).
Effet immédiat : zéro, néant
Première déception, la prise de mes premières gouttes en voie sublinguale (sous la langue) ne s’accompagne d’aucun effet notable. Honnêtement, la conversation sympathique que je viens d’avoir avec le vendeur m’a davantage détendue que son produit. Mais de retour à la maison, mes premières recherches m’apprennent que comme je ne suis pas une consommatrice de cannabis, il est fort probable que je ne possède pas les bons récepteurs (ceux du système endocannabinoïde et notamment les récepteurs CB2, qui reconnaissent le CBD avec un effet relaxant et anti-inflammatoire démontré). Ils pourraient les commercialiser avec quand même ! C’est comme acheter un appareil sans les piles en magasin, c’est toujours rageant. Blague à part, me voilà prévenue, le temps que mon corps reconnaisse la substance, et crée des récepteurs… il faut attendre. J’ai commencé le vendredi et le lundi j’ai détecté les premiers effets, donc 3 jours. Après, c’est juste mon retour perso, certaines marques évoquent 5 jours, mais c’est bon à savoir pour ne pas se décourager.
3 jours plus tard : les premières sensations
Donc ce lundi j’observe une première détente suite à la prise. Ce n’est pas instantané, loin de là. Les sites commerciaux parlent d’un effet en 10 minutes, en ce qui me concerne, et je l’ai vérifié, ça prend 20 minutes systématiquement. Et les effets ne durent pas hyper longtemps, une heure après c’est déjà terminé. Outre une sensation de soif (pourquoi, mystère), j’ai effectivement une détente profonde et même physique, musculaire, mais qui est plutôt de l’ordre de la somnolence. Alors oui, mes angoisses sont anesthésiées, mais moi avec, ce qui n’était pas franchement l’effet recherché à 9h du matin. Je préfère nettement la sensation obtenue par des huiles essentielles calmantes comme celles qui contiennent des esters. Ces résultats se vérifient sur les 3 semaines de test. J’ai varié le nombre de gouttes, le nombre de prises, sans plus de succès. La seule utilité que je vois à cet effet, c’est plutôt en cas de crise d’angoisse ou de stress intense, comme on utilise le Rescue des fleurs de Bach. Qu’à cela ne tienne ! Je vais l’utiliser pour dormir…
Le CBD pour le sommeil
Vu que ça a tendance à m’endormir, autant exploiter l’affaire pour améliorer mon sommeil. Là aussi, c’est un échec. L’état de relaxation dans lequel le CBD plonge est plutôt agréable, plus profond que ce qu’apportent les huiles essentielles donc jusque là tout va bien. Sauf que je n’arrive pas à m’endormir. Impossible de fermer l’oeil ! Et puis j’ai soif. Donc en plus je dois me relever pour un tour de WC une heure après. Sauf qu’une heure après les effets sont dissipés, bref, c’est l’échec.
Le CBD pour les sportifs
On va pas se mentir, depuis que je me suis mise au sport en salle, je n’ai jamais autant entendu parler de CBD. Les sportifs tout cassés, blessés tous les quatre matins ne jurent que par lui pour soulager leurs corps endoloris par leur pratique intensive (ils n’ont jamais entendu parler du Lavandin, de la Gaulthérie, de la Menthe poivrée, de… non ? bon). Bon, moi j’ai pas ce problème en tant que sportive en herbe, mais de temps en temps, j’ai un petit orteil qui me lance ou une fibre musculaire qui a mystérieusement travaillé plus que de raison. Et là, ça a été une bonne surprise ! Toujours en voie sublingual, j’y ai trouvé un soulagement rapide et durable (j’ai pris le soir du coup, après ma journée de travail, mais bien avant d’aller dormir, on s’adapte). J’ai noté aussi une meilleure récupération entre deux séances. On rejoint donc cet aspect myorelaxant qui est appréciable en cas de courbatures, de contractures ou de douleurs qui sont toujours accentuées par les contractions involontaires. En plus, le fait que le CBD soit dilué dans de l’huile de chanvre, riche en oméga 3 est un plus, ça lui donne des propriétés anti-inflammatoires. D’ailleurs les oméga 3 dans l’alimentation sont aussi recommandés en cas de stress.
Pour ce qui est des douleurs, j’ai aussi pu le vérifier pour les douleurs menstruelles ! Ca marche également (plus la prise d’oméga 3, là encore qui n’est pas innocente). Donc sur cet aspect, c’est plutôt positif et j’aurais tendance à croire que pour les douleurs de maladies longue durée, c’est plutôt une bonne option.
Dosage du CBD
Alors là, on est pas aidés. Le vendeur m’a dit de voir, en fonction de ce qui me convient… Si j’étais aussi précise dans mes conseils avec les huiles essentielles, j’imagine que mes élèves auraient pris la poudre d’escampette depuis longtemps ! Mais c’est assez logique, ça dépend du poids de la personne, de l’âge, de l’effet recherché et comme en aromathérapie… ils ne peuvent pas se permettre de faire ce qui s’apparenterait à une prescription.
J’ai pris du CBD à 15%. Ca veut dire qu’on a 7,5mg par goutte à peu près, je vous passe les calculs.
Donc avec 1 goutte par prise 4 fois par jour, je suis dans la moyenne pour un état d’anxiété/ stress/ dépression intense et des douleurs moyennes à gérer pour un poids tenu secret (ahah) mais compris entre 45 et 70 kg. J’ai trouvé tout ça sur la page Great and green, donc je ne vais pas leur piquer leur contenu, je vous renvoie directement vers leurs équivalences :
https://www.greatandgreen.fr/dosage-cbd/
(à savoir je ne conseille pas spécialement cette marque, je ne la connais pas)
Mais c’est quoi cet extrait de CBD ? Une huile … oui mais quoi
Certains parlent d’huile de CBD comme si on extrayait de l’huile des graines (oui, ça se fait de l’huile de chanvre, mais ça contient pas de CBD), d’autres n’hésitent pas à affubler cette huile du qualificatif d’essentielle, ajoutant à la confusion générale. Et d’abord c’est extrait comment ? Par un solvant chimique ? Par un procédé de distillation comme une huile essentielle ? Par une passoire ? Un coup de baguette magique ?
Procédés d’extraction du CBD
Apparement on peut extraire le CBD des fleurs avec une huile végétale. J’en déduis que c’est le procédé classique que nous adeptes de phytothérapie utilisons de macérât huileux, à savoir, on laisse les parties concernées du végétal dans de l’huile, d’olive par exemple, on dynamise éventuellement de temps en temps puis on filtre. Certaines sources parlent d’une cuisson à l’issue de laquelle on obtient de l’huile avec du CBD et d’autres molécules solubles dans l’huile.
Le procédé suivant évoqué est l’extraction à l’éthanol. Ce procédé est décrié par les fabricants qui le qualifie de moins propre. Pourtant, extrait dans un alcool alimentaire, on est sur un procédé de teinture de cannabis qui était déjà proposé au 19ème siècle par les pharmaciens. En fait, c’est la recherche de pureté et du CBD seul, isolé qui fait que les marques critiquent en fait l’extraction par hydrocarbure, qui elle se rapproche plutôt de ce qu’on fait pour les absolues et qui laisse des résidus toxiques dans le produit, donc effectivement, c’est à bannir pour une prise en sublingual.
Extraction au CO2 supercritique
Les marques « sérieuses » (celles qui ont pignon sur rue) proposent quasiment toutes une extraction au CO2 supercritique. Oui, oui, comme pour ces nouvelles huiles essentielles (en sont-elles réellement?) qui ne sont plus issues de la distillation à la vapeur d’eau. Je ne vais pas me lancer dans le débat ici, ça mériterait un autre article sur ce sujet. La question est : a-t-on vraiment un produit naturel au final ? Et puis l’avantage avec une molécule purifiée, c’est qu’il n’y a plus qu’un pas de l’extraction chimique à la synthèse chimique…. Que je suis mauvaise langue ! L’avenir nous dira. J’espère en tout cas que le CBD, bien avant nos huiles essentielles de lavande menacées sera épinglé par la réglementation REACH (mouahaha je prêche pour ma paroisse) !
Disons que l’avantage d’utiliser le CO2 comme solvant sous forme fluide, c’est qu’une fois le process terminé et les conditions de température et de pression revenues à la normale, le CO2 est un gaz qui s’évapore sans laisser de trace. On obtient donc un extrait végétal qualifié de pur. En plus les températures basses (40 à 60°) permettent de préserver le matériel végétal. Ceci dit, ce matériel végétal étant utilisé sec et non après cueillette, on peut s’interroger sur les avantages et inconvénients. De cette façon en tout cas, on produit des arômes, on décaféine le café… et on obtient le CBD ! Plus ou moins pur. Certains fabricants n’hésitent pas à afficher « full spectrum », c’est à dire qu’il n’y a pas que le cannabidiol mais d’autres cannabinoïdes dont moins de 0,2% de THC c’est la règle, et les terpènes qui sont conservés.
Dans le jargon, les marques parlent d’effet d’entourage là où nous, on parle d’effet totum en aromathérapie. C’est le même principe qui considère que l’action d’une molécule est renforcée par la présence d’autres naturellement présentes dans la plante. Car oui, l’extraction au CO2 supercritique peut être sélective et le produit peut aussi subir une « winterisation » après coup, tout un programme visant à purifier, toujours plus, ce qui semble être impur car issu de notre merveilleuse nature, hein. On n’arrête pas le progrès (ça sent la fin de l’article, je suis de plus en plus médisante).
Huile essentielle de chanvre et CBD
Mais pourquoi pas une distillation à la vapeur d’eau ou hyrdodistillation pour extraire le CBD ? Eh bien là aussi, ça pourrait faire l’objet d’un autre article car il existe bien une huile essentielle de chanvre obtenue classiquement par distillation à la vapeur d’eau. Celle-ci par contre… ne contient pas de CBD. Je n’ai pas fait de recherches complémentaires, mais je pense que la molécule, comme souvent est trop lourde pour passer le procédé de distillation et être emportée par la vapeur d’eau ou tout simplement elle n’est pas présente dans les parties sélectionnées (feuilles, tiges). Eh oui, extrait CO2 et huiles essentielles ne sont pas équivalents, ils ne contiennent pas les mêmes molécules, ou quand c’est similaire, pas dans les mêmes proportions. Ceci dit l’huile essentielle de cannabis sativa a des applications similaires pour l’anxiété, les douleurs et même un usage en cosmétique.
Question qui fâche : le coût est-il juste ?
C’est une HE plutôt chère, mais rappelons nous que si le flacon coûte 60€, il contient lui 100% d’huile essentielle tandis que le flacon d’huile de CBD à 15% à 60€ contient lui seulement 15% de CBD avec une date de péremption d’autant plus proche que la dilution est effectuée dans de l’huile végétale de chanvre (logiquement 75%), très sensible au rancissement comme toutes les huiles végétales riches en oméga 3 et 6 obtenues par pression à froid. Un conseil, surtout dans les pays chauds et contrairement à ce que peut vous dire le vendeur, mettez votre huile de CBD au frigo (ou choisissez une dilution dans une autre huile végétale, mais le colza en général proposé est lui aussi fragile) ! A moins qu’on nous ai glissé un conservateur là-dedans sans nous le dire, ça ne m’étonnerait qu’à moitié j’ai envie de vous dire.
Bref, actuellement le prix de ces huiles de CBD dépassent l’entendement pour une efficacité toute relative pour tout connaisseur des propriétés et effets des huiles essentielles qui demeurent pour moi supérieures en efficacité et en qualité. Pour les huiles essentielles, on exige réglementairement la chromato, mais pour le CBD produit par les groupes industriels et l’agro-alimentaire, on a pas la moindre idée de ce qu’on avale « CBD » étant un acronyme fourre-tout (du cannabidiol ? D’autres cannabinoïdes ? En quelle proportion?, quelles molécules se cachent derrière le « full spectrum »?) ! Pour moi, c’est inadmissible et c’est un laxisme coupable visant à favoriser un marché juteux.
Qualité de l’huile de CBD
Pour se décider malgré tout, je garderai trois critères :
- label bio
- mention « full spectrum »
- % de CBD dans le produit
En ce qui concerne les aliments au CBD (sucettes, bonbons, boissons), pour moi ça tient plus du côté récréatif (et encore un peu subversif avec cette légalisation récente), mais c’est une façon d’absorber le CBD, de la même façon qu’on peut intégrer les huiles essentielles à la cuisine, tout en gardant à l’esprit qu’une absorption sublinguale est toujours plus rapide et permet d’éviter les transformations/ dégradations produites par la digestion.
En conclusion, pas convaincue en raison du coût, de l’efficacité (sauf pour les douleurs) et de l’opacité sur le contenu du flacon ! Et vous, vous avez testé ? Je suis curieuse d’avoir vos avis, négatifs, comme positifs, après tout on réagit tous différemment aux substances naturelles ou pas !
10 replies to "Huile de CBD : meilleure que nos huiles essentielles ou arnaque ?"
Bonjour, très bon article qui me conforte dans mes impressions. J’ai testé l’huile à 5%, pourtant apparemment de qualité, en tout cas très chère et absolument aucun effet sur mon anxiété. Je dirais même pire, l’absence total d’effet me ferait plutôt stresser d’avantage. Alors oui, augmenter le dosage, mais à quel prix pour un effet si fugace ?
Merci pour cet article. Tu as eu plus de chance que moi .Sur les douleurs. j’ai testé pendant un an, je me suis accrochée et aucun résultat sur aucune douleur alors qu’elles sont permanentes nombreuses et variées, articulaires, neuropathiques tendineuse. Pas de détente non plus et aucun effet sur l’anxiété.
J’avais du full Spectrum bio à 10 pour cent et suis allée jusqu’à 12 goutes par jour.
il y avait un protocole ou il fallait trouver la goutte de trop. c’est la goutte où après une amélioration on est moins bien. Je n’ai pu la trouver puisque pas d’amélioration et mon porte monnaie n’a pu subir davantage car il faut augmenter tant qu’on trouve pas.
peut être faut il tester une autre marque je ne sais pas.
J’ai testé le CBD pour évacuer le stress au travail. Aucune efficacité !
bonjour Cécile, jamais essayé le CBD et pas tentée non plus. Par contre si tu pouvais développer pour l’HE de chanvre, ce serait super !
Et merci pour ce retour d’experimentation !
Bonsoir Cécile,
Belle année à vous et merci pour vous ce que vous publiez, c’est toujours un plaisir de vous lire.
Je suis sans doute hors sujet, car je souhaiterais vous parler d’huile de chanvre (et non de CBD). J’ai eu l’occasion d’en acheter chez un producteur proche de chez moi. Le premier produit est une huile vierge à utiliser pour les assaisonnements, entre autres. Le deuxième, plus confidentiel, est une « crème » onctueuse, résidu de la pression. Huileuse bien entendu, mais épaisse et opaque. Le test que j’ai fait sur ma main était d’une douceur incroyable, l’odeur l’était un peu moins… Il m’a vanté les bienfaits de ce produit sur les rides et sur les cheveux… ce qui m’a drôlement intéressée, et j’ai tout de suite vu l’intérêt de tester des préparations d’HE avec cette base. Plus particulièrement un masque pour cheveux, avec l’HE de Bois d’Inde achetée à Gérard Beaujour à Terre de Bas en octobre dernier. Je vais donc remettre mes poils de cobaye pour voir si le chanvre et son odeur rustique de campagne (!!) est vraiment efficace. Pour votre info, mais je ne pense pas vous apprendre grand chose, voici ce que j’ai trouvé : chanvreauvergne.e-monsite.com/pages/nos-produits/l-huile-de-chanvre.html Quant au CBD, je n’ai pas encore essayé mais j’ai fait suffisamment d’expériences dans ma jeunesse… 😉
Bien à vous.
Bonne année à toutes et tous !! Je suis ravie de lire cet article qui me réconcilie avec moi-même. Ayant essayé plusieurs huiles de CBD, frustrée, je suis restée sur ma faim car je ne ressentais aucun effet que ce soit sur mon sommeil ou encore mes douleurs menstruelles… 15%, 20% même combat…nada !!!. Je me suis alors dit que ce n’était pas pour moi et que mon corps n’en voulait pas, je suis donc retournée à mes premiers amours, les huiles essentielles !
Merci de ces éclaircissements Cécile !
Souffrant de fibromyalgie depuis près d’un an, le baume de Copahu (Copaïféra Officinalis en totem : oléorésine + Huile essentielle) est formidable pour mes douleurs musculaires /articulaires/ moral …
Après quelques recherches personnelles , ce baume serait composé de 60% de Bétacaryophyllène qui serait un cannabinoïde .
Le baume de Copeahu en contiendrait 2 à 3 fois plus que le CBD ou le THC .
Pas de THC dans ce baume . C’est carrément génial.
Voilà je voulais juste partager cette découverte qui a changé ma vie ,avec vous 🙂
Joyeuse année à tous !
Bonjour Dominique, je fais une vidéo sur le Baume de copahu, puis-je faire un copié/collé de ton témoignage. Merci à toi
Bonjour,
Je plussoie, mon ami sujet à angoisse à tester 2 flacons de marques différentes sans succès. Peut-être que l’effet placebo associé aux croyances populaires autour de la plante peuvent avoir un intérêt pour certains ?
Cela me fait penser à l’absinthe « neurotoxique » si on ne fait pas un chromatogramme pour vérifier la présence ou non en masse des molécules responsables de celle-ci… L’absinthe commercialisable est évidemment libre de ces molécules fofolles. (mais y’a marqué absinthe sur l’étiquette ! 🙂 ).
Pour ma part et comme vous, d’autres HE me semblent bien plus utiles et corriger le fond du problème par exemple avec l’aide de thérapies brèves me semblent plus adapté pour un résultat pérenne, il ne me semble rarement normal de devoir se rendre dépendant d’une béquille qui coupe les symptômes.
Quand à l’extraction même dans les HE il faut être attentif.
Merci à vous.
Pleins de bonnes choses et j’en profite meilleurs voeux !
Merci pour cet article… je n’ai pas encore testé mais il y a un moment que j’y pensais… surtout pour des douleurs d’arthroses , difficile à calmer avec l’aroma ( surtout un travail avec des huiles odorantes )
Le prix est assez rébarbatif mais également faire le bon choix … si j’essaye j’envoie mes commentaires