Diffuser autour de soi : le partage est essentiel

Le partage de l’aromathérapie : c’est l’une de mes plus belles surprises depuis que je forme des personnes à l’utilisation des HE. Cette dimension, je ne l’avais pas réellement imaginée avant d’enseigner. Et pourtant, elle est si logique ! La connaissance des huiles essentielles, leurs utilisations, leurs caractéristiques, leurs effets bénéfiques, leurs limites, etc. Je vous propose dans cet article une réflexion autour de cette notion de partage de l’aromathérapie.

Partage de l’aromathérapie : apprendre et transmettre

Mon apprentissage de l’aromathérapie

Je souhaite commencer cet article en vous partageant mon apprentissage de l’aromathérapie : mais je ne vais pas vous faire ma biographie, rassurez-vous ! 😉

J’ai développé mes connaissances en aromathérapie en lisant des livres et en les relisant. J’ai aussi appris (beaucoup) auprès d’autres personnes lors de formations, de stages et de mes voyages. Puis, j’ai pratiqué, de nouvelles expériences sont venues enrichir mon savoir, et je me suis posée de nouvelles questions qui demandaient des précisions. Et de nouveau, j’ai eu besoin de me former plus spécifiquement.

C’est la magie du monde végétal, il y a tellement de choses à découvrir ! Un puits de découverte sans fond, un réel bonheur pour les personnes curieuses et sans cesse à la recherche de nouveaux savoirs. Bref, je suis une passionnée. Et cette passion, naturellement, j’ai eu envie de la transmettre.

J’ai donc commencé par écrire des articles sur le blog Plante Essentielle. Au cours de ces trois dernières années, j’ai testé et rédigé  plus de 60 fiches sur les huiles essentielles puis créé des formations.

Et comme la vie est remplie de surprises, mes élèves me font découvrir une nouvelle dimension !

Une cascade de partages

J’ai envie de vous partager un commentaire d’une de mes anciennes élèves : Marie-Christine Ledecq.

« Cécile […] j’ai suivi ta formation en ligne l’année dernière et ce n’est pas exagéré de dire que ma vie en a été transformée. J’ai gagné en confiance et en autonomie. Je ne me soigne qu’avec les huiles essentielles et d’ailleurs, je ne peux pas dire que je me soigne, car aux premiers symptômes, mes huiles essentielles m’empêchent de développer la maladie ! Et ce bonheur ne s’arrête pas qu’à moi ! Mes amis, ma famille étendue, tout le monde en profitent ! Tu te rends compte, pour une personne formée combien tu fais d’heureux ! »

Eh oui, finalement, lorsque l’on apprend, c’est pour pouvoir partager ses nouvelles connaissances — je l’ai moi-même fait — et mes élèves le font naturellement avec leur entourage ! C’est très satisfaisant de découvrir que ce que l’on donne et transmet est redonné un grand nombre de fois aux autres, comme une immense toile positive qui se tisse et se fait de plus en plus solide à chaque personne qui vient y ajouter sont point de crochet.

Partager les huiles essentielles : pourquoi ?

Le partage de l’aromathérapie ne se limite pas au partage des connaissances avec vos proches. Ce qui en soi est déjà très valorisant. Mais pensez aussi que vous pouvez partager la matière première.

Partager les HE pour réduire les coûts d’achat

Partager les matières premières permet de réduire les coûts d’achat. En achetant en plus grosse quantité, généralement les prix des HE au litre sont réduits. Ça peut être une excellente démarche pour les huiles très courantes qui sont utilisées par tous. Citons :

    • l’HE de Lavandula angustifolia ou Lavandula officinalis ;
    • l’HE de citron : Citrus limonum ;
    • ou bien celle de Tea tree : Melaleuca alternifolia.

Ces huiles sont adaptées à de nombreuses personnes et en plus elles  s’utilisent facilement et régulièrement au quotidien.

En revanche d’autres huiles essentielles, plus spécifiques et plus puissantes, sont plus rares et donc plus chères. Prenons l’exemple de l’HE de Thym à thujanol, elle est plutôt chère, mais très utile l’hiver puisque réellement efficace pour aider l’organisme à lutter contre les maux de l’hiver. Mais justement, vous ne l’utiliserez probablement pas toute l’année et peu régulièrement car elle est très puissante. L’HE de Thym à thujanol est à prendre avec parcimonie : c’est pourquoi elle peut être réellement intéressante à partager avec vos proches.

Réduire son impact

En achetant moins d’huiles essentielles, vous réduirez aussi votre impact sur l’environnement. Car au lieu de voir deux flacons d’une même huile essentielle chez deux personnes se périmer (car son utilisation est très spécifique) : celles-ci se partagent un même flacon qui sera utilisé entièrement. Ainsi, l’impact écologique est moindre. Moins besoin de produire, moins besoin d’exporter, et plus besoin de jeter le surplus !

Cette démarche et cet état d’esprit sont à l’heure actuelle réellement nécessaires. En effet, pour produire quelques millilitres d’huiles essentielles, il faut parfois de grosses quantités de plantes. Et l’impact sur l’environnement n’est vraiment pas « neutre ».

Je reprends l’exemple du Thym à thujanol : non seulement la matière végétale disponible est faible, mais en plus le rendement l’est également. Ainsi, 1 kg de fleur fournit 1 mL d’huile essentielle ! Rendez-vous compte de l’énergie que la plante a dû utiliser : il lui a fallu une grande quantité d’eau, beaucoup de matière minérale et d’énergie solaire pour produire seulement et uniquement 1 mL… À cela, il faut ajouter l’énergie dépensée pour récolter les plantes, extraire l’huile essentielle, la conditionner puis l’exporter et enfin la vendre !

Les huiles essentielles sont précieuses, ne les gaspillons pas. 

Autre manière de réduire son impact et de participer au cycle complet de production des huiles essentielles: consommer les hydrolats ou eaux florales de ces plantes. Tout aussi utiles, spécifiquement destinés à des publics plus fragiles, possédant également d’importantes propriétés thérapeutiques, il est impératif de penser également à ces co-produits de la distillation. Loin d’être un déchet, ils sont précieux dans bien des domaines ou leur douceur et leur efficacité devraient faire l’objet de davantage de reconnaissance.

Être formé en aromathérapie : oui ! /se croire médecin : non !

Pour finir cet article, je reviens sur un point important : il y a partage et partage.

Je m’explique, vous pouvez conseiller vos proches sur l’utilisation d’une huile essentielle faisant partie de la trousse familiale pour un bobo ou l’amélioration de son bien-être. Par exemple, conseiller une petite diffusion de Lavande vraie avant de dormir la veille d’un événement important stressant est une bonne idée. Ou bien, proposer une goutte de Menthe poivrée pour faire passer une nausée en voiture ou un repas beaucoup trop copieux — sauf chez la femme enceinte et les enfants de moins de 8 ans — est efficace et peut réellement soulager la personne sans danger.

Mais vous n’êtes pas médecin, ni aromathérapeute, vous ne pratiquez donc pas de diagnostics, vous n’allez pas guérir des maladies. Alors, si vous souhaitez en savoir plus sur ce point, je vous invite à lire cet article : Devenir aromathérapeute

Et vous, aimeriez-vous pouvoir partager vos connaissances autour des huiles essentielles avec des passionnés ?