Comprendre les différences et les points communs entre l’aromathérapie et la phytothérapie en 2 minutes.

Vous êtes passionné par les médecines traditionnelles et se soigner naturellement est l’une de vos priorités ?  Phytothérapie, aromathérapie, médecines douces, homéopathie, herboristerie — vous connaissez bien tous ces termes, mais ne savez pas exactement à quoi ils correspondent ? Alors si vous souhaitez comprendre rapidement les différences entre l’aromathérapie et la phytothérapie, cet article est fait pour vous. Et en bonus à la fin, un petit résumé de ce qu’est la phytothérapie !

Aromathérapie et phytothérapie : une base commune

Littéralement, la phytothérapie signifie « se soigner par les plantes », alors que l’aromathérapie se base sur l’utilisation de composés aromatiques de plantes pour soulager des douleurs ou se détendre. Les plantes dites médicinales sont donc à la base de ces deux médecines naturelles.

Les plantes : l’élément indispensable

À la base de la vie et de tout écosystème, les végétaux sont présents partout et nous sont, à tous, indispensables. D’ailleurs, l’homme a très rapidement compris que les plantes sont très utiles dans son quotidien. Nous les utilisons depuis très longtemps pour nous nourrir, pour construire nos habitations, pour nous vêtir, mais aussi pour nous soigner ou booster nos défenses immunitaires !

De réelles connaissances du monde végétal

Les plantes possèdent de multiples vertus très précieuses permettant de prévenir, de traiter, de soulager et de guérir. Par exemple, les végétaux permettent de soulager les troubles du sommeil, les troubles nerveux, les états de tristesse, les troubles digestifs, les troubles ORL, les problèmes dermatologiques, etc. Les plantes sont présentes dans notre quotidien : dans nos cosmétiques ou dans l’entretien de la maison et sans oublier qu’elles sont aussi utiles pour nos animaux.

Dans tous les cas, l’utilisation des plantes à des fins médicinales demande de réelles connaissances. En effet, il ne s’agit pas de faire n’importe quoi, sous prétexte que ce sont des produits naturels. Certaines plantes sont dangereuses, voire même toxiques. Chaque plante médicinale possède ses propriétés, et celles-ci peuvent aussi différer en fonction de la partie de la plante utilisée. En effet, en phytothérapie, on peut utiliser les graines, les pétales, les bourgeons, le pollen, la sève, l’écorce, les feuilles ou bien les racines. Le mode de préparation des plantes, lui aussi diffère, citons les poudres, les teintures mères, les huiles essentielles, les hydrolats, etc.

Bref, vous l’aurez compris, en aromathérapie ou en phytothérapie des connaissances rigoureuses et exactes sont indispensables ! Et c’est à ce prix que vous profiterez des plantes et de leurs vertus.

Une philosophie similaire

Les personnes se tournant vers les médecines douces possèdent une philosophie similaire concernant leurs relations avec le vivant. Pour utiliser les plantes afin de soulager des maux, il faut avoir conscience des précieuses ressources que nous offre la nature. Et pour cela il est indispensable de la respecter. 💚

À lire également, cet article autour d’une réflexion sur le partage : Partage de l’aromathérapie

Un deuxième point me semble important à aborder concernant l’aromathérapie et la phytothérapie, mais qui, selon moi, est vrai pour toutes les médecines traditionnelles. Nous sommes tous différents et ce qui peut fonctionner pour une personne ne fonctionnera peut-être pas pour vous : il faut en avoir conscience et l’accepter. Et pour cela, il faut savoir écouter son corps et son esprit.

Différences entre aromathérapie et phytothérapie

L’aromathérapie : une branche de la phytothérapie

La phytothérapie est un ensemble de spécialités utilisant les plantes pour se soigner, l’aromathérapie fait partie de l’une d’elles.

En résumé, l’aromathérapie est une médecine douce ou complémentaire utilisant les essences des plantes nommées plus communément huiles essentielles. Ces HE sont extraites des plantes par distillation et permettent de prévenir ou guérir certains maux. Les huiles essentielles sont des extraits aromatiques de plantes trèèèès concentrés : par exemple, 1 kg d’huile essentielle de Rose de Damas nécessite près de 4 tonnes de roses ! C’est pourquoi l’utilisation des huiles essentielles doit se faire avec précaution et en respectant les doses prescrites.

Pour en savoir plus, lisez cet article : Qu’est-ce que l’aromathérapie ?

Une utilisation des plantes plus diversifiée

L’aromathérapie est l’une des branches de la phytothérapie, mais quelles sont les autres ?

La gemmothérapie ou sciences des bourgeons

Mise au point dans les années 1960 par le Dr Pol Henry, la gemmothérapie utilise des extraits alcooliques et glycérinés de jeunes tissus végétaux comme les bourgeons. Cette médecine douce utilise 60 plantes différentes pour lesquelles chaque extrait possède une affinité avec un organe ou une fonction biologique. Par exemple, les extraits de bourgeons de tilleul sont utilisés pour soulager les troubles du sommeil et pour diminuer l’anxiété. L’absence de composés toxiques dans les bourgeons permet l’utilisation de la gemmothérapie pour les enfants et les femmes enceintes.  

L’herboristerie : la phytothérapie classique

C’est la méthode de phytothérapie la plus ancienne. L’herboriste utilise des plantes fraîches ou séchées, entières ou uniquement une partie (racines, feuilles, fleurs, fruits) et il prépare ses remèdes à base de plantes médicinales sous différentes formes. Il peut proposer des traitements à base :

  • De décoction ;
  • D’infusions, de tisanes ;
  • De macération huileuse  : par exemple l’huile de calendula ou souci est ultra apaisante pour les peaux irritées et réactives ;
  • De sirops : par exemple le sirop de coquelicot contre la toux.

L’homéopathie : des plantes, mais pas uniquement.

L’homéopathie, médecine alternative et complémentaire, a recours :

– aux souches d’origines végétales à hauteur de 75 %,

– mais aussi aux souches d’origines animales et minérales pour 25 %.

Les teintures mères — ou alcoolats — sont fabriquées à partir d’une macération alcoolique de plantes fraîches. Les alcoolats sont dilués puis imprégnés aux grains de saccharose et de lactose : les petites boules blanches que vous ingérez lors d’un traitement homéopathique.

La phytothérapie chinoise

Elle fait partie de la médecine traditionnelle chinoise comprenant également l’acupuncture et la diététique chinoise. La phytothérapie chinoise modifie les différentes énergies ou leurs circuits dans l’organisme.

La phytothérapie pharmaceutique

Il n’est pas rare que si vous passez en pharmacie pour un petit mal, un rhume, par exemple, le pharmacien vous propose un produit d’origine végétale. Ces produits font partie des produits de phytothérapie, obtenus par extraction puis dilués dans un solvant comme l’alcool. Ils peuvent être présentés sous forme de sirops, de gouttes, de suppositoires, de gélules, etc. Afin de permettre une action rapide, les concentrations de ces produits sont plutôt élevées, ils peuvent donc présenter des contre-indications.

Les différences et les points communs entre l’aromathérapie et la phytothérapie sont-ils désormais plus clairs pour vous ? 🙂